Une cinquantaine de journalistes participent à un atelier de formation initié par la structure Expertise France, visant à renforcer leurs capacités sur les notions du changement climatique. 
Cet atelier qui a débuté le mardi 15 avril 2025 à Abidjan-Plateau, se poursuivra jusqu'au jeudi 17 avril. 

Placé sous l'égide du ministère ivoirien de l'environnement avec la collaboration de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI), la structure organisatrice Transition Bas Carbone s'est donné l'objectif de rendre opérationnels les femmes et hommes des médias dans la lutte contre les effets du changement climatique. 

Le président de l’UNJCI, Jean Claude Coulibaly a ouvert le bal des allocutions en exprimant sa gratitude aux initiateurs de ce projet

On l’écoute

Par la suite, Alexandre Foulon, représentant la structure Expertise France a planté le décor des enjeux du changement climatique 

Le ministère de l'environnement qui chapeaute la cérémonie a été représenté par docteur Mayeul Lagaud Alex qui a déclaré ouvert la séance de formation, en exhortant les médias à jouer pleinement leur rôle dans les défis liés au changement climatique

Les officiels étant passés, place a été faite à la formation proprement dite.
Guillaume Vermeulem, chef de projet, a alors expliqué ce que c'est que le changement climatique, avant de préciser ses causes en Afrique et singulièrement en Côte d'Ivoire, entre autres, l'énergie, les déchets, l'agriculture et la déforestation.
Ces actions de l'homme qui impactent négativement sur l'agriculture, l'élevage, la santé et l'utilisation abusive des forêts à des fins d'intérêts personnels. 
La formation s'est poursuivie avec les spécialistes de la structure Transition Bas Carbone qui ont fait comprendre que le carbone émis dans l'atmosphère y dure 100 ans et affecte le monde entier. 
Le changement climatique étant essentiellement dû à l'activité humaine, est du devoir de l’homme de préserver son environnement en vue de le protéger. 
Cette première journée de l'atelier s'est achevé par les protocoles et accords pris lors de différents COP tels que Kyoto au Japon, Copenhague (capitale du Danemark) où il a été décidé que les pays industriels les plus grands pollueurs devaient de leur capacité de pollution, en versant des sommes d'argent aux pays d'Afrique et d'Asie, les moins pollueurs. 
À ces rendez-vous sur le changement climatique, il a été reconnu que le monde est en danger avec les émissions de gaz à effet de serre et si rien n'est fait, nous risquons de nous autodétruire par notre propre attitude. C'est pourquoi chaque grand, moyen ou petit pollueur doit contribuer à la dépollution de notre monde si nous voulons le protéger.

Texte : SACRE Abel
Récit : Silvere BOSSIEI