Faits divers/ Scandale Baltasar Engonga : Une affaire qui secoue la Guinée équatoriale

Faits divers/ Scandale Baltasar Engonga : Une affaire qui secoue la Guinée équatoriale

Faits divers/ Scandale Baltasar Engonga : Une affaire qui secoue la Guinée équatoriale

Un documentaire de Agence Presse Radio


​​​​​​​Le Directeur général de l'Agence nationale d'investigation financière (ANIF) de Guinée équatoriale, Baltasar Engonga, âgé de 54 ans, est actuellement au centre d’un scandale de grande envergure qui secoue le pays

2:22 Ecouter

Un documentaire de

Agence Presse Radio


Mise en ligne

06 Novembre 2024


Réalisation

Agence Presse Radio


Mise en onde & mix

Agence Presse Radio


Illustration

Agence Presse Radio


Production

Agence Presse Radio

Le Directeur général de l'Agence nationale d'investigation financière (ANIF) de Guinée équatoriale, Baltasar Engonga, âgé de 54 ans, est actuellement au centre d’un scandale de grande envergure qui secoue le pays.

Déjà sous enquête pour des soupçons de fraude, Engonga se retrouve au cœur d’une nouvelle controverse après la découverte de vidéos compromettantes lors de perquisitions menées à son domicile et dans ses bureaux. Ces vidéos, enregistrées sur des disques compacts, le montrent dans des scènes intimes avec les épouses de figures influentes du pays.

Cette révélation a immédiatement provoqué un tollé au sein de l’opinion publique et dans les cercles politiques, suscitant des interrogations sur l’éthique et l’intégrité de certains membres de l’administration. Face à l’ampleur du scandale, nombreux sont ceux qui appellent à une enquête approfondie et transparente, exigeant des réponses et des sanctions à l’encontre des responsables.

Parmi les personnes apparues dans les vidéos figurent des personnalités de haut rang, notamment l’épouse du Directeur général de la police, des proches de hauts responsables, ainsi que des membres de la famille du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, dont sa sœur. Plusieurs ministres du gouvernement sont également concernés, leurs épouses apparaissant dans les enregistrements.

Les vidéos, qui semblent avoir été tournées dans divers lieux, dont le bureau de Baltasar Engonga — où le drapeau national est parfois visible en arrière-plan — montrent des scènes de nature consensuelle. Toutefois, leur diffusion sur les réseaux sociaux a provoqué un véritable choc au sein de la population et a déclenché une couverture médiatique intense.

Le procureur général de Guinée équatoriale, Nzang Nguema, a réagi en précisant que, selon la législation en vigueur, les relations sexuelles consensuelles entre adultes ne constituent pas un crime. Cependant, il a exprimé ses inquiétudes quant aux risques sanitaires liés à ces comportements, notamment la propagation de maladies sexuellement transmissibles, et a souligné la nécessité de créer un environnement propice où les victimes de violences ou d’abus sexuels se sentent suffisamment en sécurité pour signaler de tels incidents.

Nzang Nguema a également insisté sur l’importance de prévenir les risques sanitaires associés à de telles pratiques et d’assurer que les responsables prennent les mesures appropriées pour protéger la santé publique.

Suite à l’ampleur de cette affaire, le gouvernement de Guinée équatoriale a pris des mesures immédiates, suspendant plusieurs fonctionnaires impliqués dans des actes.

Texte et voix : Silvère BOSSIEI