France /Justice : Nicolas Sarkozy condamné à un an de prison ferme sous ‘’bracelet électronique’’

France /Justice : Nicolas Sarkozy condamné à un an de prison ferme sous ‘’bracelet électronique’’

France /Justice : Nicolas Sarkozy condamné à un an de prison ferme sous ‘’bracelet électronique’’

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​​​​​​​La Cour de cassation a condamné définitivement l’ancien président français Nicolas Sarkozy à trois ans d’emprisonnement dont un an ferme sous ‘’bracelet électronique’’

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19 Décembre 2024


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La Cour de cassation a condamné définitivement l’ancien président français Nicolas Sarkozy à trois ans d’emprisonnement dont un an ferme sous ‘’bracelet électronique’’ et deux ans avec sursis, pour corruption et trafic d’influence.

Le verdict rendant sa condamnation officielle dans l’affaire des écoutes ou Bismuth, est tombé le mercredi 18 décembre 2024. Une sanction inédite sous la Ve république, pour un ancien chef d’Etat français.

Agé de 69 ans, l’ex-     président français sera convoqué dans un délai de moins d’un mois devant un Juge d’application des peines (JAP), qui se chargera de fixer les modalités de son bracelet, posé ultérieurement.

A partir de ses 70 ans, notamment le 28 janvier 2025, il pourra demander une libération conditionnelle ; une mesure qui n’est cependant pas nécessairement accordée.

Dans ce dossier dit Bismuth, l’ex-chef d’Etat avait été accusé d’avoir noué en 2014, au côté de son avocat historique Thierry Herzog, un ‘’pacte de corruption’’ avec Gilbert Azibert, haut magistrat à la Cour de cassation, afin qu’il transmette des informations et tente d’influer sur un recours formé par Sarkozy dans l’affaire Bettencourt. Et ce, en échange d’un ‘’coup de pouce’’ promis au Conseil d’Etat à Monaco.

Cette décision survient alors que Sarkozy doit comparaître à partir du 6 janvier 2025 et pour quatre mois, au tribunal de Paris, dans une affaire de soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007.

Notons que Nicolas Sarkozy est également privé de droits civiques pendant trois ans couvrant le droit de vote, de se présenter à une élection ou d’exercer une fonction juridictionnelle. Il saisira la Cour européenne des droits de l’homme mais cette saisine n’est pas suspensive de la peine.

Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE

Voix : Marie-Paule N’GUESSAN