A la mi-février 2024, sur demande du président français Emmanuel Macron, le gouvernement français avait organisé un débat, suivi d'un vote non concernant l'aide de la France à l'Ukraine à l'Assemblée puis au Sénat. Entre autres, l’aide prévoyait l’envoi de troupes au sol et une augmentation de l’aide financière à hauteur de trois milliards d’euros supplémentaires à l’Ukraine.  
Mardi 12 mars 2024, alors que les députés doivent s’exprimer sur la stratégie d’aide à l’Ukraine, les élus du groupe La France insoumise (LFI) ont annoncé qu’ils avaient entériné la décision de s’y opposer.
« Acceptons-nous que la France, puissance nucléaire, se mette en situation de guerre face à la Russie, puissance nucléaire ? », a asséné l’« insoumis » Arnaud Le Gall, lors d’un point presse mardi matin. « Le reste, c’est du simulacre », a-t-il ajouté, en disant considérer l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne (UE) et dans l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) comme « inacceptable ».
Un autre son de cloche du côté des soutiens à Macron, Benjamin Haddad, député de Renaissance de Paris

Dimanche 10 mars 2024, le coordinateur du mouvement, Manuel Bompard, avait aussi exprimé des réserves sur ce vote, il a estimé que « l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, ou l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN » sont « des lignes rouges », et qu’il « n’était pas question » pour lui de voter « en faveur de ce texte ».
Pour le président français et ses alliés, il faut impérativement que l’Ukraine prenne le dessus sur la Russie dans cette guerre qui a débuté le 24 février 2022.  Less opposés aux idées de Macron craignent une hécatombe voire une troisième guerre mondiale.
Texte : SACRE Abel

Voix Silvère BOSSIEI