Le 17 mai 2024, a marqué la célébration de la journée internationale
de la lutte contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie


Cette commémoration a été créée en France en 2005. C'est un 17 mai, en
1990, que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait
officiellement retirer l'homosexualité de la classification
internationale des maladies(CIM). Les atteintes envers les personnes
lesbiennes, gays, bisexuels transgenres et queers (LGBTQ+) ont
augmenté de 13% en 2023 en France par rapport à 2022, selon une étude
du service statistique du ministère français de l'Intérieur.

Cette journée a pour but de lutter contre toutes les formes de
discrimination au travail liées à l'orientation sexuelle ou à
l'identité de genre.

C’est autour du thème « Si nous n’arrivons pas à garantir l’égalité
pour certaines personnes, nous échouons pour tout le monde » que
plusieurs pays et villes dans le monde notamment la France a célébré
cette journée via les associations et personnes dans les rues.

Par contre, dans certains pays, surtout en Afrique, 31 pays
criminalisent les relations sexuelles entre personnes de même sexe.

Le Ghana étudie depuis février 2024, une loi imposant à ces personnes
trois ans de prison. La Mauritanie et l'Ouganda prévoient même la
peine de mort.

De même, l’église orthodoxe géorgienne célèbre le 17 mai comme la
journée de pureté de la famille depuis 2014, un an après qu’un
rassemblement pour les droits des LGBTQ à Tbilissi a été violemment
dispersé par des foules dirigées par des prêtres et des groupes
conservateurs.

Les organisations internationales qui militent en faveur des droits de
l’homme tels que l’ONUSIDA condamne ces actes qui, pour eux, va à
l’encontre du respect du droit humain.


Texte : Vianney TEMOE

Voix : Reine KOUAKOU