Ceux qui disaient qu’Israël a compté sur les Etats-Unis d’Amérique pour s’en prendre à l’Iran sont en train d’avoir raison avec les frappes des USA dans la nuit du 21 au 22 juin 2025 contre des installations nucléaires iraniennes, notamment le site souterrain de Fordow. Selon le Pentagone(quartier général du Département américain de la Défense) sept bombardiers B‑2 ainsi que des avions de chasse et des missiles de précision ont été mobilisés pour neutraliser des infrastructures jugées vitales du programme nucléaire iranien.

Le président américain Donald Trump a salué l’opération comme un « succès majeur », affirmant qu’elle permettait de stopper l’avancée de Téhéran vers l’arme nucléaire.

 L’Iran promet de riposter

Face à ce qu’il qualifie d’« agression majeure », le régime iranien a adopté un ton extrêmement ferme. Les Gardiens de la Révolution ont averti que « toutes les options sont sur la table », tandis que le ministre des Affaires étrangères iranien évoque des « conséquences irréversibles ».

Les analystes envisagent plusieurs scénarios de représailles possibles : des attaques de missiles balistiques contre des bases américaines au Moyen‑Orient, des opérations ciblées via des groupes alliés tels que le Hezbollah, des attaques de navires dans le détroit d’Ormuz, ainsi que des cyberattaques visant des installations américaines.

 Une crise aux effets mondiaux

Cette escalade militaire inquiète la communauté internationale. L’Union européenne appelle à un retour immédiat au dialogue, tandis que la Russie condamne les frappes américaines tout en proposant sa médiation. Pour de nombreux observateurs, le conflit pourrait s’étendre à l’ensemble du Moyen‑Orient, affecter le commerce du pétrole et avoir des répercussions économiques jusqu’en Afrique.

Ce qu’il faut comprendre

Ce nouvel épisode de tensions marque un tournant majeur. Pour les États‑Unis, il s’agit de démontrer qu’ils restent déterminés à empêcher l’Iran de maîtriser l’arme nucléaire. Pour Téhéran, la riposte devient un test de crédibilité militaire et de capacité à mobiliser ses alliés régionaux.

Pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique en général, l’enjeu est indirect, mais réel : une hausse des prix du pétrole ainsi qu’une intensification du conflit pourraient fragiliser davantage des économies déjà éprouvées par le contexte international.

Jusqu’à preuve de contraire, les USA sont considérés comme les gendarmes du monde. A ce titre, ils doivent veiller à la sécurité et la tranquillité du monde en étant impartiaux dans le règlement des crises. Mais avec ce qui se passe dans la guerre entre Israël et Iran, le parti-pris flagrant des Américains n’est plus à démontrer. Malheureusement, sous le regard indifférent voire complice de l’Organisation des nations unies(ONU).

Texte : SACRE Abel

Récit : Massi de GANHOUE