La situation à Maputo capitale du Mozambique est particulièrement tendue suite à l'assassinat des proches de Venancio Mondlane, un opposant politique qui conteste les résultats des élections du 09 octobre 2024. La manifestation qui a eu lieu le lundi 21 octobre a été rapidement réprimée par la police, entraînant une ambiance de peur et de désespoir dans la capitale Mozambicaine.

Les manifestants, portant des T-shirts aux couleurs de l’opposant mozambicain ancien animateur radio, Vénancio Mondlane, ont manifesté, appelant les autorités électorales à reconnaître la victoire de leur mentor.

Mondlane, avec son charisme et son appel à la grève générale, a réussi à rassembler des manifestants malgré les menaces pesant sur lui. Son avocat, Elvino Dias, a été tué de manière tragique, accentuant la colère et la frustration au sein de l'opposition.

L’opposant de 50 ans était lui-même dans la rue aux côtés des manifestants pour exiger de la commission électorale Mozambicaine de reconnaître sa victoire.

On l’écoute

Les réactions internationales, y compris celles de l'Union européenne, de l'Union africaine et des Nations unies, montrent une inquiétude face à cette escalade de la violence. La demande d'une enquête rapide sur ces incidents est cruciale pour assurer la justice et la transparence dans ce climat d'incertitude.

La population, face à une répression croissante, a répondu en fermant les commerces et en observant des "villes mortes", renforçant ainsi l'impact de l'appel de l'opposition à rester chez soi. Alors que le parti Frelimo reste au pouvoir depuis des décennies, les tensions croissantes pourraient mener à une escalade si la situation n'est pas résolue rapidement. Les résultats officiels des élections, toujours attendus, pourraient avoir un impact significatif sur l'avenir politique du pays.

Texte et voix : Silvere BOSSIEI