Le chanteur ivoirien Debordo Leekunfa, de son vrai nom Patrick Tanguy Séry Digbeu, se retrouve au cœur d’une nouvelle controverse. L’artiste coupé-décalé a été convoqué par la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) après une plainte déposée par son collègue DJ Kerozen pour diffamation.

Selon les informations, Debordo a été auditionné dans la soirée du mercredi 12 novembre 2025, à la suite de déclarations faites lors de son passage dans l’émission « WAM » sur Life TV. Il y évoquait, de manière ambiguë, la détention présumée d’armes par DJ Kerozen, une allégation qui avait provoqué un vif tollé sur les réseaux sociaux.

Face à la polémique, Debordo a tenté de rectifier le tir : « Mes propos ont été sortis de leur contexte. Quand j’ai dit que Kerozen a des armes, je parlais d’armes musicales, de talent », a-t-il expliqué.

Mais la mise au point n’a pas suffi. DJ Kerozen, estimant que son image a été gravement entachée, a porté plainte. À cette affaire s’ajoute une autre plainte déposée par le promoteur Nama Bouaké, qui accuse Debordo de non-respect de contrat après l’annulation d’un concert prévu au Casino de Paris le 4 juillet 2025.

Figure emblématique du coupé-décalé, Debordo Leekunfa est souvent au centre des clashs et des polémiques médiatiques, un comportement que certains considèrent comme une stratégie pour entretenir sa notoriété, tandis que d’autres y voient un frein à sa carrière artistique. Pour l’heure, les autorités n’ont pas communiqué sur le sort réservé à l’artiste après son audition à la PLCC.

Texte et récit : Marie-Paule N’GUESSAN