Situé entre Madagascar et la côte du Mozambique, le Mayotte est un archipel de l’océan indien, un département et région française revendiqué par le Comores.
Depuis le lundi 22 janvier 2024, des habitants de Mayotte ont installé de nombreux barrages routiers à cause de l’insécurité et la présence de nombreux migrants africains sur leur sol. Ces migrants majoritairement de la région des grands lacs Africains (le Burundi, la République Démocratique du Congo, l’Ouganda et le Rwanda) sont de plus en plus nombreux à  Mayotte.
 Le Mayotte souffre de nombreux maux tels que l’insécurité, la pénurie d’eau potable et la pression migratoire. La population excédée crie son ras le bol face à l’installation depuis quelques mois de camps de réfugiés en provenance de la somalie et des grands lacs au sein du stade de Cavani à Mamoudzou. Elle dénonce l’insalubrité des lieux et demande sa destruction. Mais vu le silence de l’Etat français face à cette situation, la population décide de régler le problème elle-même. La population est soutenue par certains élus locaux tels que le conseillé départemental de Pamanzi, Daniel Zaidani qui estime que la politique de lutte contre l’immigration et la délinquance reste insuffisante.

Dans la région du Nord, les forces de l’ordre se voient impuissants face à la colère de la population et demandent au collectif des barrières de favoriser dans la journée le passage des véhicules d’urgence (les bus scolaires, les secours et les camions transportant de l’eau potable). Cette mobilisation a ralenti les activités de la ville, empêchant ainsi la population de mieux vaquer à ses occupations et travailler convenablement même si elle soutient le mouvement. Cette population maoris demande juste à vivre comme tous les français.

L’Etat français promet trouver une solution cette semaine pour mettre fin à tout ce désordre.
                                                                                                                      

 Texte :  Minata T DEMBELE (stagiaire)

Voix : Silvere BOSSIEI