Parti des côtes libyennes, l’embarcation, un chalutier s’est abîmé dans la nuit du 13 au 14 juin 2023 à 87 kilomètres des côtes grecques avec 750 personnes à bord.

Seules 104 ont pu être secourues, 84 corps ont été repêchés et 500 migrants demeurent introuvables.

C’est le pire naufrage d’un bateau de migrants depuis 2016.

Elles étaient 750 personnes, cellesqui sont montées à bord de ce bateau, en majorité des syriennes, palestiniennes, pakistanaises, afghanes et égyptiennes le 9 juin 2023, ignorant qu’elles venaient de prendre leur ticket pour la mort.

Plusieurs jours après ce drame, les questions s’accumulent et leurs réponses se contredisent. Dans les mailles de ces interrogations se dessinent des marqueurs d’une gestion européenne des frontières migratoires maritimes, où la sûreté humaine vient après la sécurité des frontières.

Face aux restrictions de visas mises en place dans l’espace Schengen depuis les années 1990, la plupart des personnes fuyant ces pays n’ont d’autre choix que de se déplacer de manière irrégulière, pour ceux qui cherche à rejoindre l’Europe. Or les contrôles sur les routes migratoires se sont particulièrement durcis entre la Grèce et la Turquie.

Texte : Sacré Abel

Voix : Clara TOHOURI