Nigéria : au moins 13 personnes tuées lors des « journées de colère »

Nigéria : au moins 13 personnes tuées lors des « journées de colère »

Nigéria : au moins 13 personnes tuées lors des « journées de colère »

Un documentaire de Agence Presse Radio


« Au moins 13 personnes ont été tuées lors de manifestations de masse au Nigeria contre la crise économique qui frappe le Nigeria », a déclaré ce vendredi 02 juillet 2024

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02 Août 2024


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« Au moins 13 personnes ont été tuées lors de manifestations de masse au Nigeria contre la crise économique qui frappe le Nigeria », a déclaré ce vendredi 02 juillet 2024, un groupe de défense des droits de l'homme.

Les autorités ont confirmé la mort de quatre manifestants et l'arrestation de centaines d'autres dans l'explosion d'une bombe.

Au Nigéria des manifestations ont éclatées le mercredi 31 juillet dans tout le pays pour dire non à la cherté de la vie. Pour les manifestants, les autorités nigérianes doivent prendre des dispositions pour réduire le cout de la vie qui intenable en raison des prix élevés de denrées de première nécessité.

On écoute Kiki Kanou, résidente de la ville de Lagos

Les forces de sécurité ont tiré des coups de feu et des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestations de masse qui ont eu lieu jeudi à travers le pays.

Des milliers de personnes, principalement des jeunes, se sont rassemblés dans les rues pour protester contre la pire inflation que le pays connait depuis une génération.

Certains appellent à un changement de la classe politique qualifié de vieille.

Ecoutons Victor Bass, lui aussi résident de Lagos.

La foule exigeait la fin de la crise économique qui fait du Nigeria premier producteur de pétrole d'Afrique, l'un des plus pauvres du monde.

Ces rassemblements, surnommés « journées de colère », ont appelé à la fin de la corruption chronique et de la mauvaise gouvernance.

Jémila Gambo résidente de la ville d’Abuja affiche son mécontentement comme les milliers de manifestants.

Les manifestations ont échappé à tout contrôle dans certaines régions du pays, notamment dans les États de Yobe et de Kano, au nord du pays, où les autorités ont décrété un couvre-feu de 24 heures.

Texte et voix : Silvère BOSSIEI