Niger : les autorités autorisent officiellement le Mali et le Burkina Faso à intervenir en cas d’agression

Niger : les autorités autorisent officiellement le Mali et le Burkina Faso à intervenir en cas d’agression

Niger : les autorités autorisent officiellement le Mali et le Burkina Faso à intervenir en cas d’agression

Un documentaire de Agence Presse Radio


C’est connu, depuis le 26 juillet 2023, des militaires dont le général Abdourahamane Tiani ont pris le pouvoir au Niger en renversant le président élu Mohamed Bazoum.

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28 Août 2023


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C’est connu, depuis le 26 juillet 2023, des militaires dont le général Abdourahamane Tiani ont pris le pouvoir au Niger en renversant le président élu Mohamed Bazoum.

Dès lors, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a accordé un ultimatum jusqu’au 6 août 2023 au conseil militaire du Niger, pour remettre en place le président renversé, sous peine d’une intervention militaire.

Le 01 août 2023, le Burkina et le Mali ont affiché leur soutien au Niger, mettant en garde la CEDEAO contre toute intervention militaire au Niger pour rétablir Mohamed Bazoum, ce qui équivaudrait à une déclaration de guerre à ces deux pays, suivi de leur retrait de l’organisation sous régionale.

Depuis lors, l’on assiste à un ballet diplomatique en vue de résoudre la crise au Niger.

Face à la menace qui se fait de plus en plus persistante pour l’intervention militaire de la CEDEAO, le 24 août 2023, les nouvelles autorités du Niger ont officiellement autorisé leurs partenaires maliens et burkinabés à intervenir au cas où ils seraient attaqués par les forces de la CEDEAO. Ecoutons un bout de ce communiqué

C’était à l’issue de la visite des ministres des Affaires étrangères des deux pays à Niamey, où ils ont été reçus par le général Abdourahamane Tiani que le secrétaire général adjoint du ministère nigérien des Affaires étrangères, Omar Ibrahim Sidi a lu ce communiqué.

La CEDEAO a affirmé qu'elle posait toutes les options sur la table, dont celle d’une intervention militaire, si les militaires au pouvoir ne répondaient pas à ses exigences de rétablir l’ordre constitutionnel.

Texte : SACRE Abel

 Voix : Clara TOHOURI