Politique africaine : la Présidentielle 2024 au Sénégal prise entre le 3e mandat de Macky Sall et le procès d’Ousmane Sonko

Politique africaine : la Présidentielle 2024 au Sénégal prise entre le 3e mandat de Macky Sall et le procès d’Ousmane Sonko

Politique africaine : la Présidentielle 2024 au Sénégal prise entre le 3e mandat de Macky Sall et le procès d’Ousmane Sonko

Un documentaire de Agence Presse Radio


En février 2024, les électeurs sénégalais devront renouveler la classe politique, principalement celui qui devra s’asseoir dans le fauteuil présidentiel.

2:40 Ecouter

Un documentaire de

Agence Presse Radio


Mise en ligne

24 Mai 2023


Réalisation

Agence Presse Radio


Mise en onde & mix

Agence Presse Radio


Illustration

Agence Presse Radio


Production

Agence Presse Radio

En février 2024, les électeurs sénégalais devront renouveler la classe politique, principalement celui qui devra s’asseoir dans le fauteuil présidentiel.

A cette échéance qui aura lieu dans une dizaine de mois, deux figures et deux enjeux caporalisent les esprits : d’une part, le troisième mandat du président sortant Macky, et d’autre part, le procès d’Ousmane Sonko, la figure montante de l’opposition.

De quoi s’agit-il ?

Macky Sall est dans les fonctions de président de la république depuis le 2 avril 2012, soit onze à la tête d’un pays dont le mandat présidentiel est limité à deux, non renouvelables. Il est le président de l’Alliance pour la République, son parti politique.

Ousmane Sonko est un homme politique sénégalais, député à l'Assemblée nationale de 2017 à 2022 et maire de la ville de Ziguinchor depuis 2022. Il est le président du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF).

Qu’est-ce qui divise ces deux hommes ?

La constitution sénégalaise adoptée à la suite du référendum constitutionnel du 7 janvier 2001 recueille 94 % de votes positifs. Les prérogatives du président de la République sont élargies. Il peut dissoudre l'Assemblée nationale du Sénégal. Le nombre de députés est de 150.

Dès lors, Macky Sall estime qu'il est éligible à un troisième mandat présidentiel.

Du côté de l’opposition menée par le bouillant Sonko, il n’est pas question que l’actuel tenant du pouvoir s’arroge un troisième mandant jugé illégal et illégitime. La rue et le peuple son mis à contribution. Un Etat de non droit règle dans le pays.

De son côté, le pouvoir tient en main une carte : l’affaire qui oppose Ousmane Sonko à Adji Sarr une ex employé d’un salon de beauté qui l’accuse de viol. « Il a introduit sa main dans mon vagin et menacé de me tuer » a accusé le mardi 23 mai 2023 la plaignante à la barre en l’absence de l’accusé et de ses avocats. Une affaire politico-judiciaire qui dure depuis deux ans.

Quoi faire en l’Etat des choses ?

Les Sénégalais ne savent plus à quel saint se vouer. Se focaliser sur le troisième mandat de Macky Sall ou sur l’affaire qui met en cause l’opposant du moment pris dans l’engrenage d’une plainte basée une violence basée sur le genre ?

Pour l’heure, Ousmane Sonko s’est retranché dans son fief de Ziguinchor où ses partisans ont établi autour de sa résidence, une sorte de sécurité humaine. 

Le peuple étant le détenteur et le juge exclusif du pouvoir dans la démocratie, nous attendons ce qu’il va décider.

 

Texte : SACRE Abel

Voix : Clara TOHOURI