La Russie a franchi une étape stratégique majeure : son nouveau drone sous-marin à propulsion atomique et à armement nucléaire, le Poséidon, a été testé avec succès. C'est le président Vladimir Poutine lui-même qui en a fait l'annonce le mercredi 29 octobre 2025, ajoutant une nouvelle dimension à la puissance militaire du Kremlin. Ce sous-marin sans pilote se distingue par sa vitesse et sa profondeur d'immersion, des atouts qui le rendraient, selon le chef d'État russe, « impossible à intercepter ». En pleine escalade des tensions et face aux pressions occidentales croissantes pour mettre fin à la guerre en Ukraine, Poutine brandit ce nouvel atout comme un message de détermination sans équivoque.

Lors de la présentation de ce nouveau « joujou technologique », le président Vladimir Poutine a tenu à détailler les trois principales caractéristiques qui font du Poséidon une arme de rupture.

Écoutons les explications du leader russe.

 En multipliant les exercices nucléaires et en se vantant de ses nouveaux missiles et drones testés, Moscou envoie un signal clair à Washington : la Russie ne se laissera pas intimider et n'entend faire aucune concession sur le dossier ukrainien. Face aux appels à un cessez-le-feu rapide du président américain et aux sanctions occidentales punitives visant notamment son industrie pétrolière, Poutine rappelle avec force aux alliés de Kiev qu'il détient un arsenal nucléaire conséquent pour soutenir ses exigences maximalistes.

La mise en service prochaine du Poséidon n'est pas qu'un simple ajout à l'arsenal. Elle est la traduction sous-marine de la posture inflexible de la Russie, une démonstration de force qui fait planer l'ombre d'une nouvelle course aux armements et qui redéfinit les équilibres stratégiques mondiaux. Le Kremlin semble déterminé à imposer sa volonté, quitte à faire monter d'un cran la pression nucléaire sur la scène internationale.

Texte et récit : Sam Rivers