Pour son septième jour de campagne présidentielle, le président sortant Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a été accueilli en triomphe à Bondoukou, au cœur du district du Zanzan. C’est sur l’esplanade du centre culturel que le leader du RHDP a confié sa candidature aux populations, recevant en retour l’onction solennelle des chefs traditionnels.

Le soutien populaire manifesté fut massif, scellant un engagement visiblement fort. Par la voix de leur porte-parole, Nanan Bini Kouakou, les chefs traditionnels ont signifié leur refus catégorique de changer le « logiciel de développement » incarné par Alassane Ouattara.

Écoutons Nanan Bini Kouakou, porte-parole des chefs traditionnels

Pour sceller ce que le RHDP a qualifié de « pacte d’amour », les populations, par l’intermédiaire du directeur national de campagne adjoint chargé du Zanzan, Kobenan Kouassi Adjoumani, ont promis d’honorer cet engagement dans les urnes le 25 octobre 2025.

Découvrons les termes de cette promesse électorale faite par Kobenan Kouassi Adjoumani.

En retour de cette confiance et de cet élan populaire, Alassane Ouattara a annoncé une série d’investissements majeurs dans la région. Il s’est engagé, s’il est réélu, à « renforcer le développement » des régions du Gontougo et du Bounkani à travers un grand plan d’infrastructures.

Ecoutons le candidat du RHDP à ce propos

À Bondoukou, Alassane Ouattara a scellé son ancrage régional et sa légitimité traditionnelle par son intronisation comme chef du Zanzan, en parallèle à l’annonce d’un grand plan d’infrastructures. Ce « pacte d’amour » scellé à Bondoukou, couplé à l’intronisation du président sortant, suffit-il à dessiner un boulevard vers une victoire écrasante dans le Zanzan, confortant ainsi ses chances de réélection ?

Texte et voix : Sam Rivers