SANTÉ/ Centrafrique : l’éducation sexuelle, un enjeu vital contre le SIDA

SANTÉ/ Centrafrique : l’éducation sexuelle, un enjeu vital contre le SIDA
Un documentaire de Agence Presse Radio
Malgré les campagnes de sensibilisation, le niveau de connaissance des modes de transmission du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) reste faible chez les adolescents.
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
23 Juillet 2024
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Malgré les campagnes de sensibilisation, le niveau de connaissance des modes de transmission du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) reste faible chez les adolescents.
Dans un quartier modeste de Bangui, capitale de la République centrafricaine, un centre d’éducation pour la santé Sexuelle des Jeunes a renforcé les capacités de 160 éducateurs, samedi 20 juillet 2024, pour sensibiliser le public à la prévention et au traitement des maladies et infections sexuellement transmissibles.
Une dame porteuse du virus du SIDA depuis sa naissance est aujourd’hui agent dans un centre de santé à Bangui. Pour elle, la prise quotidienne des ARV (Antirétroviral) favorise une bonne santé.
La guerre et la pauvreté ont aggravé les difficultés d’accès à une bonne éducation, surtout pour les jeunes femmes.
Selon Chris Fontaine représentant ONU-Sida, inégalités entre les sexes et les violences sexistes ont rendu les femmes centrafricaines plus vulnérables au VIH, avec un ratio de plus de deux infections féminines pour une infection masculine parmi les jeunes de 20 à 24 ans.
Depuis son apparition en 1984, le sida a été considéré par les autorités politiques et sanitaires centrafricaines comme un véritable problème de santé publique.
Le gouvernement centrafricain a investi dans des machines permettant de détecter le VIH et de déterminer la charge virale en une journée.
Un nouveau rapport de l’ONUSIDA révèle que 30,7 millions de personnes vivant avec le VIH sont désormais sous traitement.
Texte et voix : Marie-Paule N’GUESSAN
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