Scandale financier en Côte d'Ivoire: la Cour des comptes relève des problèmes dans les recettes liées à la délivrance de papiers d'identité
Scandale financier en Côte d'Ivoire: la Cour des comptes relève des problèmes dans les recettes liées à la délivrance de papiers d'identité
Un documentaire de Agence Presse Radio
La Côte d’Ivoire est entrée en 2024 par un saut vertigineux. D’abord, la bouleversante nouvelle de l’augmentation du prix de l’électricité
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
09 Janvier 2024
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
La Côte d’Ivoire est entrée en 2024 par un saut vertigineux. D’abord, la bouleversante nouvelle de l’augmentation du prix de l’électricité, puis le renversant rapport de la Cour des comptes qui fait une publication le vendredi 29 décembre 2023 épingle la Société nationale d’édition de documents administratifs et d’identification(SNEDAI), fondé par l’actuel président de l’Assemblée nationale et maire de la commune de Youpougon, Adama Bictogo.
L’affaire fait grand bruit sur les réseaux sociaux et dans les débats de quartiers.
Un rapport de 91 pages sur l’exécution de la loi de finances en vue du règlement du budget de l’année 2022, sur les recettes liées à la délivrance des cartes d’identité, des cartes de séjours et de résidences ainsi que des passeports.
D’après la Cour des comptes, l’État de Côte d’Ivoire n’a encaissé que 878 713 francs CFA sur les timbres fiscaux pour les passeports et autres cartes d’identités, pourtant délivrés contre 40 000(le passeport) et 5 000 francs CFA (timbres fiscaux).
Le plus niais des Ivoiriens se demanderait, combien représente le montant réel des recettes collectées par les structures concessionnaires chargées d’encaisser les frais liés à l’établissement de ces documents administratifs que sont l’Office National de l'Etat Civil et de l'Identification (ONECI) et SNEDAI ? Et où se trouve le reste de l’argent ?
Dans son rapport, « la Cour des comptes note que le niveau de recouvrement de ces droits et taxes est trop bas eu égard au potentiel de ressources à mobiliser en la matière ».
De son côté, la SNEDAI estime dans un communiqué, « qu’elle s’est toujours acquittée sur une base régulière de ses obligations à l’égard de l’État », des sommes versées « sur un compte de séquestre ouvert au nom de l’État ».
Dans ce jeu de ping-pong entre la Cour des Comptes et SNEDAI, le peuple ne sait plus à quel saint se vouer… mais attend toujours la vérité sur ce que l’on fait de son argent.
Texte : SACRE Abel
Voix : Silvere BOSSIEI
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