A l’instar du Nigeria, où les populations ont marché contre la vie chère en début d’août 2024, les populations ivoiriennes organisent des marches éclatées contre la vie chère dès le vendredi 13 septembre 2024.

A Abobo, l’une des communes d’Abidjan supposée acquise à la cause du pouvoir, les populations, sous la houlette du mouvement Agir pour le peuple (AGIP), ont donné de la voix, énumérant tout ce dont les prix ont augmenté

Continuant, le porte-parole des marcheurs a décrié la souffrance des peuples à travers des cris…en rappelant que c’est le peuple qui met au service, les élus et décideurs du pays

Comme pour enfoncer le couteau dans la plaie, celui qui parle au nom des manifestants revient sur les déguerpissements et ses conséquences…

Et comme pour dire que la cherté de la vie touche tout le monde, les femmes ont aussi décrié cette situation, on ne peut plus difficile

Face à cette situation qui perdure depuis des années, le conseil des ministres du mercredi 17 décembre 2023 a publié des chiffres par la bouche Bruno Koné selon lesquels, le taux de chômage en Côte d’Ivoire est officiellement estimé à 5,3%, et tenant compte des travailleurs rémunérés en dessous du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig), ce chiffre atteint 9,4% puis 25% en incluant les sous-emplois.

Si on se rappelle que rien qu’en électricité, une hausse tarifaire de 10% a été faite dès le 1er janvier 2024, on est en mesure de se demander si le peuple et les dirigeants vivent dans le même Etat…

Texte : SACRE Abel

Voix : Silvere BOSSIEI