Ce tohubohu est un bout de la scène qui s’est produite le mardi 13 août 2024 à Abobo Anador, précisément à la ferraille.  

En ce lieu, la mairie de ladite commune envisageait déloger les ferrailleurs du site d’Anador au nouveau site à eux octroyé à N’dotré dans la même commune. Les agents de la mairie engagés pour ce déguerpissement qui étaient accompagnés de policiers, ont fait face à la résistance des vendeurs de pièces détachées d’automobiles. Ceux-ci ne comprenaient pas pourquoi ils doivent quitter manu militari leur site de business.

Monsieur Ouattara Jacques, président des métaux mécaniques d’Abobo prend la parole au nom des ferrailleurs de la commune

Diabaté Bêh, 8^e adjoint au maire de la mairie d’Abobo à une autre lecture de la situation

A en croire les dires du députés-maire de la ville de Tiassalé, Assalé Tiémoko Antoine, la loi en Côte d’Ivoire sur le déguerpissement est : « l’Etat, pour déloger des habitants d’un site, doit auparavant reloger et dédommager les occupants dudit site avant de procéder à la destruction des bâtis ». 

Dans le cas d’espèce, ces mesures ne sont pas observées mais les démolitions des habitations et magasins ont lieu quasiment tous les jours dans les différents communes d’Abidjan.

Pour rappel, les sites et quartiers Laurier 15 et 16, Cité Djibi, Cité Fondasso, EPP Perles, Djorogobité 1 et 2, Cité Stars 9 B, Saint Viateur, Riviera 3 le triangle, Bonoumin, Anono village, Blockhaus, Carrefour Zoo et du Carrefour Deux Plateaux, Yopougon Gesco, Attecoubé Boribana, La paix, Banco, etc. au total 178 quartiers dans toutes les 12 communes d’Abidjan sont répertoriées dont la plupart à déjà subir les affres des bulldozers du District autonome d’Abidjan

Texte : SACRE Abel

Voix : Rita GUEYO