Tanzanie : Élections générales sous tension ce mercredi.
Tanzanie : Élections générales sous tension ce mercredi.
Un documentaire de Agence Presse Audio
Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes au matin du mercredi 29 octobre 2025 dans toute la Tanzanie pour des élections générales cruciales.
Un documentaire de
Agence Presse Audio
Mise en ligne
29 Octobre 2025
Réalisation
Agence Presse Audio
Mise en onde & mix
Agence Presse Audio
Illustration
Agence Presse Audio
Production
Agence Presse Audio
Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes au matin du mercredi 29 octobre 2025 dans toute la Tanzanie pour des élections générales cruciales. Ce scrutin se déroule dans un climat de vives inquiétudes soulevées par les organisations de défense des droits de l'homme et sur fond de détentions de figures de l'opposition.
La présidente sortante, Samia Suluhu Hassan, brigue un premier mandat complet. Elle est la figure de proue du parti Chama cha mapinduzi (CCM), formation qui détient le pouvoir sans interruption depuis l'indépendance du pays en 1961. Un Scrutin ombragé par les droits de l'homme Des files d'attente se sont formées devant plusieurs bureaux de vote dès l'ouverture officielle à 7 heures (heure locale). Le vote doit se clore à 16 heures, avant le début immédiat du dépouillement. Les premiers résultats sont attendus d'ici 24 heures, bien que la commission électorale dispose d'une semaine pour annoncer le verdict final.
La légitimité de ce vote est mise à mal par l'opposition et les défenseurs des droits. Tundu Lissu, chef du principal parti d'opposition CHADEMA, est actuellement détenu et menacé d'accusation de trahison après avoir réclamé des réformes électorales. Par ailleurs, le candidat du deuxième plus grand parti d'opposition n'a pas été autorisé à se présenter.
Crainte et Apathie
Amnesty International a dénoncé une atmosphère de peur autour du processus électoral. L'ONG a confirmé des cas de disparitions forcées, d'arrestations arbitraires et d'exécutions extrajudiciaires ayant précédé le vote. Le groupe insiste sur le fait que les allégations d'abus commis par les forces de sécurité compromettent la crédibilité du scrutin. Mme Hassan a terminé le mandat de son prédécesseur, John Pombe Magufuli, décédé subitement en 2021. Elle fait face à seize autres candidats de petits partis d'opposition. Malgré une augmentation de 26 % du nombre d'électeurs inscrits (plus de 37 millions), les analystes anticipent une faible participation. Ils évoquent une apathie généralisée face à ce qui est perçu comme une victoire quasi assurée pour la présidente sortante.
Texte et Récit : Sam Rivers



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