À l’approche de la présidentielle à Madagascar: le débat sur la nationalité du président Andry Rajoelina refait surface

À l’approche de la présidentielle à Madagascar: le débat sur la nationalité du président Andry Rajoelina refait surface

À l’approche de la présidentielle à Madagascar: le débat sur la nationalité du président Andry Rajoelina refait surface

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L'élection présidentielle malgache de 2023 aura lieu les 9 novembre et 20 décembre 2023. Mais en attendant cette échéance électorale,

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19 Juillet 2023


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L'élection présidentielle malgache de 2023 aura lieu les 9 novembre et 20 décembre 2023. Mais en attendant cette échéance électorale, le débat sur la nationalité du président sortant Andry Rajoelina refait surface.

Accusé d’être Français, Rajoelina s’est pour la première fois défendu. Il a par ailleurs maintenu qu’il avait obtenu la nationalité française par « filiation », grâce à son ascendance française par son grand-père. Un « droit » et non une « récompense », a-t-il ajouté.

Convoquant Barack Obama, d’origine kényane par son père, Manuel Valls, espagnol et premier ministre français, et même les origines hongroises de Nicolas Sarkozy pour convaincre que sa situation n’est en rien singulière, le chef de l’Etat a minimisé l’importance du sujet qui enflamme Madagascar depuis la divulgation, il y a un mois, de sa naturalisation française par un décret du 19 novembre 2014. Poursuivant, Andry Rajoelina a fourni une nouvelle explication, évoquant des raisons familiales : « J’ai acquis la nationalité française par amour de mes enfants. Pour faciliter la poursuite de leurs études à l’étranger. »

Selon l’article 42 de la constitution malgache, Andry Rajaolina aurait perdu sa nationalité malgache en devenant volontairement français et, de ce fait, n’aurait pas dû postuler à la magistrature suprême en 2018. Une plainte a été déposée contre le chef de l’Etat auprès du tribunal de première instance d’Antananarivo pour « faux et usage de faux, espionnage et atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat » par l’Association pour le droit et le développement de Madagascar, présidée par Fanirisoa Ernaivo, ancienne magistrate et opposante en exil en France.

Pour rappel, Andry Rajoelina avait pris la tête du pays en 2009 par un coup d’Etat destituant le président d’alors, Marc Ravalomanana.

 

Texte : SACRÉ Abel 

Voix : ADE Dossou Albain