Actualité africaine : quatre Français soupçonnés d’espionnage arrêtés au Burkina Faso

Actualité africaine : quatre Français soupçonnés d’espionnage arrêtés au Burkina Faso

Actualité africaine : quatre Français soupçonnés d’espionnage arrêtés au Burkina Faso

Un documentaire de Agence Presse Radio


Depuis quelques jours, la nouvelle de l’arrestation de quatre citoyens français tourne en boucle sur internet.

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22 Décembre 2023


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Depuis quelques jours, la nouvelle de l’arrestation de quatre citoyens français tourne en boucle sur internet. Suspectés par les autorités burkinabè d’être des agents du renseignement venu mener des actions d’espionnage, ces agents détenteurs de passeports diplomatiques et de visas ont été mis en examen et transférés à la maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou depuis le 14 décembre 2023.

Une source diplomatique française affirme que ces agents étaient au Burkina Faso pour réaliser une opération de maintenance informatique au profit de l'ambassade de France", affirme-t-elle.

"Nous sommes en train de vérifier le véritable travail de terrain de quatre ressortissants français présentés comme des agents de la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE). Ils sont actuellement devant les enquêteurs", a fait savoir une source Burkinabè.

Un dossier qui enflamme encore un peu plus la relation déjà très tendue entre Paris et Ouagadougou.

"Le gouvernement français prend acte des procédures judiciaires en cours, mais rejette les accusations selon lesquelles ces techniciens auraient été envoyés au Burkina Faso pour d'autres motifs que leur travail de maintenance informatique. Il demande leur retour en France sans délai", conclut cette source diplomatique.

Selon des sources bien introduites, les autorités burkinabè reprochent notamment aux quatre français une situation administrative non-conforme, d’avoir pris des photos de la présidence ou bien encore de détenir du matériel suspect.

Ce que la source diplomatique française dément "la mission de ces personnes était bien connue des autorités burkinabè, ils ne sont pas entrés sur le territoire en secret", indique-t-elle. Les photos de la présidence sont "des photos touristiques parmi des dizaines d’autres" alors que le matériel incriminé fait référence à "des logiciels d’extraction et applis d’utilisation très communs", affirme cette même source.

Une affaire qui n’est pas faite pour adoucir la tension latente entre la France et le Burkina Faso.

Texte : SACRE Abel

Voix : Reine KOUAKOU