Actualité internationale : Les Irakiens votent pour un nouveau Parlement dans un climat de désillusion.
Actualité internationale : Les Irakiens votent pour un nouveau Parlement dans un climat de désillusion.
Un documentaire de Agence Presse Audio
Le peuple Irakien a commencé à voter mardi 11 novembre 2025 pour élire un nouveau Parlement ; un scrutin marqué par l’apathie et la méfiance d’une population qui ne croit plus à la possibilité d’un réel changement.
Un documentaire de
Agence Presse Audio
Mise en ligne
11 Novembre 2025
Réalisation
Agence Presse Audio
Mise en onde & mix
Agence Presse Audio
Illustration
Agence Presse Audio
Production
Agence Presse Audio
Le peuple Irakien a commencé à voter mardi 11 novembre 2025 pour élire un nouveau Parlement ; un scrutin marqué par l’apathie et la méfiance d’une population qui ne croit plus à la possibilité d’un réel changement. Sous le regard attentif de l’Iran et des Etats-Unis, ce pays du Moyen-Orient, fort de 46 millions d’habitants, reconduit un rituel électoral qui semble surtout servir à consolider un système politique figé depuis deux décennies.
Dès l’ouverture des bureaux à 07 heures du matin (heure locale), plusieurs dirigeants ont voté à Bagdad, la capitale irakienne, dont le Premier ministre sortant Mohamed Chia al-Soudani, candidat à un second mandat. Soutenu par une alliance de partis chiites proches de l’Iran, il mise sur la continuité pour prolonger la stabilité relative dont l’Irak bénéficie depuis quelques années.
Malgré cette accalmie, le pays reste miné par la corruption, les infrastructures défaillantes et la faiblesse des services publics. Beaucoup d’électeurs jugent ce scrutin sans enjeu réel, convaincus qu’il ne profitera qu’aux mêmes élites politiques.
Plus de 21 millions d’électeurs doivent départager 7 700 candidats pour 329 sièges. Un tiers des candidats sont des femmes, auxquelles la loi réserve au moins un quart du Parlement. Neuf sièges sont destinés aux minorités, mais seuls 75 indépendants se présentent, dans un système électoral jugé favorable aux grands partis.
Les résultats provisoires sont attendus dans les 24 heures suivant la fermeture des bureaux, prévue à 18 heures (heure locale). Ils ouvriront la voie à de longues négociations pour désigner un président kurde, un Premier ministre chiite et un président du Parlement sunnite, selon la répartition communautaire en vigueur depuis 2003.
Vingt ans après la chute de Saddam Hussein, l’Irak reste prisonnier deses équilibres confessionnels et de ses influences étrangères. Pour une grande partie de la population, ces élections n’incarnent plus l’espoir démocratique, mais la continuité d’un pouvoir immobile, où la stabilité prévaut sur le renouveau.
Texte : La plume de la Bagoué
Récit : Marie-Paule N’GUESSAN



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