MUSIQUE PEOPLE / Rap ivoirien : Himra et Didi B règlent leurs comptes à coups de diss tracks.
MUSIQUE PEOPLE / Rap ivoirien : Himra et Didi B règlent leurs comptes à coups de diss tracks.
Un documentaire de Agence Presse Audio
Le clash entre Himra et Didi B fait vibrer la scène rap ivoirienne. Depuis quelques semaines, le rap game d’Abidjan est en effervescence, rythmé par deux morceaux devenus viraux : “Bodouin” de Didi B et “Yôrôbô Drill Act 4” de Himra.
Un documentaire de
Agence Presse Audio
Mise en ligne
11 Novembre 2025
Réalisation
Agence Presse Audio
Mise en onde & mix
Agence Presse Audio
Illustration
Agence Presse Audio
Production
Agence Presse Audio
Le clash entre Himra et Didi B fait vibrer la scène rap ivoirienne. Depuis quelques semaines, le rap game d’Abidjan est en effervescence, rythmé par deux morceaux devenus viraux : “Bodouin” de Didi B et “Yôrôbô Drill Act 4” de Himra.
Tout est parti d’un extrait inédit de Didi B, dans lequel l’artiste glissait une pique directe à Himra. Rapidement, les fans s’en sont emparés, interprétant les paroles comme une provocation. Himra n’a pas tardé à répondre avec “Nabo Clément”, un titre frontal où il contre-attaque sans détour, relançant une rivalité déjà bien ancrée entre les deux rappeurs.
Le 7 novembre 2025, Didi B, désormais surnommé “Tchezaré”, contre-attaque avec “Bodouin”, un morceau acéré, truffé d’ironie et d’argot ivoirien. Il y accuse Himra d’ingratitude et d’immaturité, tout en prônant une éthique du respect : “On peut clasher, mais pas toucher à la famille.”
En moins de 24 heures, Himra réplique avec “Yôrôbô Drill Act 4”, s’imposant comme la voix d’une nouvelle génération. À travers ses punchlines, il défend la jeunesse, le travail et le mérite, refusant le rôle de “petit” dans le game. Là où Didi B invoque l’expérience, Himra incarne l’audace et la relève.
Depuis, les réseaux sociaux s’enflamment. Fans, rappeurs et influenceurs décryptent chaque vers, saluant la qualité lyrical de diss track des deux camps. Si certains dénoncent la virulence des attaques, d’autres y voient une saine rivalité qui fait avancer le rap ivoirien.
Car le diss track reste une tradition du hip-hop : un duel d’ego et de talent où le micro remplace les armes. De Almigthy, Stezo, Garba 50, jusqu’à la vague Kiff No Beat, Suspect 95, Himra et d’autres, le clash a toujours nourri la créativité et l’identité du rap ivoire. Tant qu’il reste sur le terrain musical, il reste un moteur d’expression et d’excellence.
Texte et récit : Marie-Paule N’GUESSAN



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