Actualité africaine/ Malgré le blocus Jihadiste, Bamako rouvrent les écoles et les stations-service.
Actualité africaine/ Malgré le blocus Jihadiste, Bamako rouvrent les écoles et les stations-service.
Un documentaire de Agence Presse Audio
Après deux semaines de paralysie, un signe fragile de normalité apparaît dans la capitale malienne. Depuis le lundi 10 novembre 2025, certaines écoles et stations-service ont timidement rouvert leurs portes, en dépit du blocus asphyxiant imposé par les groupes jihadistes.
Un documentaire de
Agence Presse Audio
Mise en ligne
11 Novembre 2025
Réalisation
Agence Presse Audio
Mise en onde & mix
Agence Presse Audio
Illustration
Agence Presse Audio
Production
Agence Presse Audio
Après deux semaines de paralysie, un signe fragile de normalité apparaît dans la capitale malienne. Depuis le lundi 10 novembre 2025, certaines écoles et stations-service ont timidement rouvert leurs portes, en dépit du blocus asphyxiant imposé par les groupes jihadistes. Cette réouverture fait suite à une fermeture temporaire décidée fin octobre par les autorités. La raison principale était la grave pénurie de carburant qui frappe le pays, conséquence directe du siège orchestré par le Groupe de soutien à l'Islam et aux Musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda.
Le blocus de Bamako par ces groupes terroristes a lourdement perturbé la vie quotidienne. Les routes d'approvisionnement menant à la capitale sont devenues des zones de danger critique : Plus de 100 camions citernes auraient été détruits. Plusieurs chauffeurs ont été tués ou pris en otage. Ces attaques ciblées ont coupé Bamako de ses sources de ravitaillement, provoquant la crise énergétique qui a contraint les écoles à fermer. Dimanche 09 novembre 2025, l'Union africaine (UA) a lancé un appel vibrant pour une action internationale urgente afin de juguler l'extrémisme au Mali.
L'organisation a également condamné l'enlèvement de trois ressortissants égyptiens sur le territoire malien, soulignant la menace croissante qui pèse sur les civils et les étrangers. Dans ce contexte tendu, plusieurs puissances occidentales, dont la France et les États-Unis, ont intensifié leurs avertissements, conseillant fermement à leurs ressortissants de quitter immédiatement le pays.
La réouverture partielle des services essentiels est vue comme une tentative des autorités de restaurer la confiance et de maintenir les activités malgré la pression jihadiste. Cependant, l'ombre du JNIM plane toujours, et la reprise totale des activités dépendra de la capacité du pays à sécuriser ses axes vitaux.
Texte et récit : Sam Rivers



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