Actualité internationale: le procureur de la CPI demande l’émission d’un mandat d’arrêt contre un dirigeant en Birmanie
Actualité internationale: le procureur de la CPI demande l’émission d’un mandat d’arrêt contre un dirigeant en Birmanie
Un documentaire de Agence Presse Radio
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan a procédé mercredi 27 novembre 2024
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
28 Novembre 2024
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
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Agence Presse Radio
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan a procédé mercredi 27 novembre 2024, au dépôt d’une requête de mandat d’arrêt, à l’encontre de Min Aung Hlaing, chef militaire birmane, pour crimes contre l’humanité envers la communauté Rohingya.
Karim Khan a signifié dans un communiqué, ‘’détenir des motifs valables d’admettre que le général birmane, dirigeant réel de la Birmanie pourrait être pénalement responsable des crimes contre l’humanité de déportation et de persécution, à l’endroit des Rohingya en Birmanie et au Bangladesh’’.
Selon le bureau du procureur, à la Haye au Pays-Bas, une enquête est en cours depuis 2019, sur des crimes qui auraient été perpétrés dans l’Etat de Rakhine, en Birmanie, lors de deux vagues de violence survenues notamment en 2016 et 2017, et pendant la migration massive du groupe ethnique Rohingya, de la Birmanie au Bangladesh.
Cette communauté à dominante musulmane est opprimée en Birmanie, pays majoritairement bouddhiste, qui les soumet à un régime de ségrégation, selon l’Organisation non gouvernementale (ONG) Amnesty International.
En 2017, des centaines de milliers de Rohingya ont quitté l’Etat de Rakhine, pour échapper aux persécutions à grande échelle de l’armée ; objet d’une enquête des Nations unies pour génocide.
Le procureur Karim Khan a précisé que c’est la toute première demande de mandat d’arrêt contre une autorité de la Birmanie, signifiant que ce ne sera pas la dernière à leur encontre.
Par ailleurs, le pouvoir militaire birmane a affirmé dans un communiqué, que ‘’les déclarations de la Cour n’ont jamais été reconnues’’ ; la Birmanie n’étant pas membre signataire du Statut de Rome qui fonde la CPI.
Toutefois, la décision d’émission de mandat d’arrêt incombe aux juges de la CPI. S’ils la valident, les pays membres de la CPI seront dans l’obligation d’arrêter le chef militaire birmane, une fois sur leur territoire.
Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE
Voix : MASSI de Ganhoué
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