A la suite d’un mandat d’arrêt émis par la cour pénale internationale (CPI) le 21 novembre 2024 contre le Premier ministre Benyamin Nétanyahou et l'ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, leur pays l’Israël a officiellement contesté la décision de la plus haute juridiction mondiale.

Cette décision fait suite à la guerre à Gaza, les deux personnalités juives sont accusées de crimes de guerre, notamment d'attaques délibérées contre des civils et d'actes inhumains.

Au-delà des deux plus haute personnalité Israélienne, le leader militaire du Hamas Mohammed Deif est aussi sous le coup d’un mandat d’arrêt même si l'armée israélienne prétend l'avoir tué sans que cela n’ait jamais été confirmée par le mouvement palestinien.

Dans un communiqué diffusé le 27 novembre 2024 par l'agence de presse officielle israélienne, le gouvernement israélien a dénoncé la décision de la CPI comme étant « infondée » et a réaffirmé son refus de reconnaître la compétence de la Cour. Le Premier ministre Nétanyahou a également appelé ses alliés internationaux, notamment les États-Unis, à renforcer leur opposition à la CPI et à refuser toute coopération avec elle.

Dans l'attente de l'examen de son recours, Israël a demandé la suspension immédiate des mandats d'arrêt. Le gouvernement israélien a averti que si l'appel était rejeté, cela renforcerait l'idée d'une partialité systématique de la CPI à l'encontre de l'État hébreu. Les accusations portées contre Nétanyahou et Gallant concernent des actions menées entre octobre 2023 et mai 2024, durant le conflit sanglant entre Israël et le Hamas.

Texte et voix : Silvere BOSSIEI