Actualité nationale : avant les municipales 2023, les politiques mangent, le peuple se démange

Actualité nationale : avant les municipales 2023, les politiques mangent, le peuple se démange

Actualité nationale : avant les municipales 2023, les politiques mangent, le peuple se démange

Un documentaire de Agence Presse Radio


La prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire, c’est pour octobre 2025. Mais avant cela, les élections municipales et régionales auront lieu dans le courant septembre ou octobre 2023.

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07 Avril 2023


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La prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire, c’est pour octobre 2025. Mais avant cela, les élections municipales et régionales auront lieu dans le courant septembre ou octobre 2023.

Dans les préparatifs de ces élections non moins importantes, les élus mangent, pendant que le peuple se démange. Cela se traduit par les ralliements à senteur alimentaire. Certains médias voient en cela du clientélisme politique. En cela, il est rapporté que Charles Blé Goudé, ex-ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo, avec lequel il fut détenu à la Cour pénale internationale (CPI), ne fait pas mystère de ses bonnes relations avec Adama Bictogo, le président de l’Assemblée nationale, un des caciques du régime Ouattara.

Comme pour corroborer les dires des journalistes, en 2022, le député de Diabo-Languibonou (centre du pays), Jacques Assahoré Konan, avait déclaré être « au restaurant » au RHDP, assumant n’avoir changé de couleur politique que par intérêt pécuniaire. Et sa suppléante, Dorothée Koffi, d’en rajouter une couche quelques semaines après, déclarant être allée « brouter » au RHDP, c’est-à-dire être allée gagner de l’argent pour sa commune.

Sa déclaration a provoqué une grande indignation dans la presse proche du pouvoir que sur les réseaux sociaux.

 

Ces ralliements ‘’alimentaires’’ sont dus à ce que « depuis le début du troisième mandat de Ouattara, en 2020, les budgets prévisionnels des communes dirigées par des membres de l’opposition sont plus souvent bloqués, notamment sur des projets d’investissement lourd, que ceux des communes estampillées RHDP, Et ils sont quasi systématiquement revus à la baisse. C’est du pur clientélisme politique », lâche un membre de la coopération française.

La collecte des ordures, le bitumage des routes, la distribution d’eau potable etc. sont entre autres les difficultés auxquelles les communes « rebelles » sont confrontées et qui les obligent à se rallier.

C’est le cas de la sous-préfecture de Namané, une sous-préfecture de l’ouest acquise au PDCI qui se trouve être tristement célèbre pour ses nids-de-poule, faute de budget alloué à la réhabilitation de la voirie, elle se trouve depuis quelques années dans un état déplorable.

Le nœud gordien de la politique étant les votes, lequel des politiques aurait la possibilité de rallier les électeurs à sa cause et cracher dessus ?

La suite nous en dira…

 

Texte : SACRE Abel

Voix : Charles KOUAKOU