Madagascar: Andry Rajoelina confine l’opposition
Madagascar: Andry Rajoelina confine l’opposition
Un documentaire de Agence Presse Radio
À Madagascar, l’opposition se plein d’être réduit au silence. Cette situation intervient à quelques mois de l’élection présidentielle,
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
07 Avril 2023
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
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Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
À Madagascar, l’opposition se plein d’être réduit au silence. Cette situation intervient à quelques mois de l’élection présidentielle, lorsque le gouvernement interdit les réunions politiques en plein air.
Le mardi 4 avril 2023, huit chancelleries présentes à Antananarivo sont sorties de leur traditionnelle réserve pour s’alarmer publiquement des restrictions au droit de réunion des candidats de l’opposition, annoncées par le ministère de l’intérieur quatre jours auparavant.
Alors que depuis plusieurs mois, l’opposition au président Andry Rajoelina subirait intimidations et décisions arbitraires pour limiter ses rassemblements, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Justin Tokely, a franchi une étape supplémentaire, vendredi 31 mars 2023, en interdisant les « réunions publiques à caractère politique » en plein air. Autrement dit, les manifestations comme les meetings. Les réunions politiques devront désormais avoir lieu dans des salles closes, « de manière que les paroles prononcées ne soient pas entendues sur la voie publique ».
Les élus (maires et députés) sont aussi sommés de limiter leurs échanges avec la population à des comptes rendus de leurs activités.
Le pouvoir parle de « risques de troubles à l’ordre public », alors que selon les médias, le président lui-même n’est jamais à court d’inaugurations ou de distributions diverses pour faire la promotion de son bilan.
Les partis d’opposition se soumettront-ils à ces restrictions ou braveront-ils cette décision qui menace de les faire disparaître de l’espace public ? Le bras de fer s’ouvre dans un climat social délétère et hautement inflammable.
« En agissant de la sorte, le pouvoir se livre à une provocation. Il nous dit qu’il est prêt à user de la force pour gagner l’élection. Mais la population ne se laissera pas faire », affirme Hajo Andrianainarivelo (député de Tuléar -grande ville du Sud de Madagascar- et candidat déclaré à l’élection présidentielle).
Texte : SACRE Abel
Voix : Christy



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