Le samedi 3 août 2024, l’ex-archevêque métropolitain d'Abidjan, le Cardinal Jean Pierre Kutwā faisait ses adieux de départ à la retraite à la cathédrale saint Paul du Plateau, lors de la messe commémorative.

A cette occasion, le prélat se prenant en exemple à lance cette phrase

A plusieurs reprises, le prêtre a répété cette phrase sous l’acclamation des Fidèles et en présence du Premier ministre Robert Beugré Mambé et de son prédécesseur Patrick Achi.

Le contexte et l’actualité politique en Côte d’Ivoire étant rivés sur la présidentielle de 2025, nombreux sont ceux qui ont vite fait de déplacer l’homélie ecclésiastique sur le terrain politique, de sorte à commenter abondamment cette homélie sur les réseaux sociaux.  

S’étant certainement rendu compte que son propos pouvait être déplacer sur d’autres terrains, le Cardinal Jean Pierre Kutwā a revenu pour faire des précisions et contextualiser ses dires

Mais c’était comme s’il avait mis l’huile sur le feu, les murmures enflaient davantage. Le Cardinal a par ailleurs souligné l'importance de cette transition pour éviter que l’amour ne devienne autre chose dans le cœur de ceux qui nous adulent aujourd'hui. Il a expliqué qu’une fois son utilité épuisée, accepter avec joie son inutilité est un grand service, car les éternels "permanents finissent toujours par agacer" et l’amour se transforme en haine.

Texte : SACRE Abel

Voix : Rita GUEYO