Prévues pour se tenir sur deux jours, les assises au Burkina Faso ont
finalement tenu en seul jour, le samedi 25 mai 2024 à Ouagadougou, à la salle de conférences de Ouaga 2000.

Ayant pour buts des échanges en vue de valorisation et de construction de solutions collectives pour que l'environnement et le développement durable soient davantage intégrés dans les projets sociaux, socio-économiques et sociétaux, les Assises nationales ont regroupé les ‘’Forces vives de la nation’’, regroupant des représentants de formations politiques, de la société civile, des autorités coutumières
et religieuses, des forces de défense et de sécurité (FDS) et des volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Les Assises nationales devant statuer sur la suite à donner à la transition qui prend fin normalement le 1er juillet 2024 ; ont accouché de nombreuses décisions dont 60 mois soit cinq ans de plus de prolongation de la transition, des élections marquant la fin de la transition auxquelles le chef de l'État, rebaptisé ‘’président du
Faso’’, le Premier ministre et le président de l’Assemblée législative pourront être candidats aux élections présidentielle, législatives et municipales.

Des décisions diversement partagées par les populations, parmi elles, l’Emir du Liptako, Ousmane Amirou Dicko

Blaise Hien, l’un des soutiens du capitaine Traoré est satisfait de ces décisions

Pour Fatouma Coulibaly, présidente de l’Association Kotto Yiriwa de Banfora, ces décisions ne sont pas inclusives

Cette responsable de société civiles pense que la culture n’a pas été pris en compte dans cette nouvelle charte

Durant ces Assises, des manifestants soutenant le capitaine au pouvoir se sont rassemblés autour de la salle de conférence où se tenaient les travaux. Ils voulaient qu’on accorde un mandat d'au moins dix ans au capitaine Ibrahim Traoré. Ils ont finalement été repoussés par lesforces de sécurité.

Texte : SACRE Abel

Voix : Reine KOUAKOU