Burkina Faso / Santé : le Professeur Halidou Tinto met au point un vaccin contre le paludisme

Burkina Faso / Santé : le Professeur Halidou Tinto met au point un vaccin contre le paludisme

Burkina Faso / Santé : le Professeur Halidou Tinto met au point un vaccin contre le paludisme

Un documentaire de Agence Presse Radio


La trouvaille du professeur Halidou Tinto, chef de l’unité de recherche clinique de Nanoro (département et une commune rurale de la province du Boulkiemdé

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17 Octobre 2023


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La trouvaille du professeur Halidou Tinto, chef de l’unité de recherche clinique de Nanoro (département et une commune rurale de la province du Boulkiemdé, situé dans la région du Centre-Ouest au Burkina Faso), est un antipaludéen dénommé « R21/Matrix-M ».

Le vaccin R21 est le deuxième vaccin antipaludique recommandé par l'OMS, après le vaccin RTS, S/AS01, que l'Organisation avait recommandé en 2021.

En effet, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé ce nouveau vaccin, R21/Matrix-M le 3 octobre 2023 pour prévenir le paludisme chez l’enfant de 5 à 36 mois. Cette recommandation, qui fait suite aux conseils formulés par le Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination (SAGE) et par le Groupe consultatif sur la politique de lutte contre le paludisme (MPAG) de l’OMS, a été approuvée par le directeur général docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus à l’issue de sa réunion semestrielle ordinaire qui s’est déroulée du 25 au 29 septembre.

La demande de vaccins antipaludiques est sans précédent ; toutefois, la disponibilité du RTS, S est limitée. L’ajout du R21 à la liste des vaccins antipaludiques recommandés par l’OMS devrait se traduire par une offre suffisante de vaccins au profit de tous les enfants vivant dans des zones où le paludisme constitue un risque pour la santé publique.

Pour cause, le paludisme est l’une des principales causes de la mortalité infantile en Afrique. Ecoutons ici la fierté du professeur Halidou Tinto

Le paludisme, qui est transmis par les moustiques, frappe particulièrement les enfants dans la région africaine, où près d’un demi-million d’entre eux meurent de la maladie chaque année.

La Docteure Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, a souligné l’importance de cette recommandation pour le continent, en soulignant que : « Ce deuxième vaccin permet réellement de combler l’énorme écart entre l’offre et la demande. Disponibles à l’échelle voulue et largement administrés, ces deux vaccins peuvent aider à consolider les efforts de lutte antipaludique et sauver des centaines de milliers d’enfants en Afrique qui autrement seraient emportés par cette maladie mortelle », a-t-elle ajouté.

Pour rappel, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Tchad sont les pays africains où il y a le plus de moustiques, donc plus exposés au paludisme.

Texte : SACRE Abel

Voix : Reine KOUAKOU