CEDEAO : Umaro Sissoco Embaló veut un autre mandat

CEDEAO : Umaro Sissoco Embaló veut un autre mandat
Un documentaire de Agence Presse Radio
Depuis le 3 juillet 2022, le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló est à la tête de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
29 Juin 2023
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Depuis le 3 juillet 2022, le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló est à la tête de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Mais dès le 9 juillet 2023, les chefs d'Etat de la CEDEAO se retrouveront pour un sommet inédit dans la capitale bissau-guinéenne pour plancher sur la présidence de l’institution sous régionale que préside Embalo.
Pour ainsi dire, les chances du président de la Guinée-Bissau d’être reconduit sont minces. En coulisses, les tractations entre chefs d'Etat auraient d'ores et déjà commencé alors que le leadership de l’institution est plus que jamais contesté.
La course est donc lancée pour le prochain président de la CEDEAO.
Si l'ordre du jour officiel consacre une large place aux transitions au Mali, au Burkina Faso et en Guinée, la présidence de l’institution ne manquera pas d’être inscrite en bonne place à l’ordre du jour de ce sommet, car le mandat de Sissoco arrive à échéance en juillet 2023. Cependant, il tente depuis quelque temps, de faire campagne auprès de ses homologues ouest africains pour être reconduit à la tête de l'institution. Mais à l’analyse, ses chances sont en réalité infimes car le président sénégalais Macky Sall et certains chefs d’Etat sont opposés à une reconduction d'Embaló. En privé, le président sénégalais aurait confié à au moins deux de ses homologues de la CEDEAO son souhait de ne pas voir Embaló rempiler, au point qu’Aujourd’hui, Macky Sall ne ménage pas les critiques à l'égard d'Embaló.
Embaló aurait soutenu publiquement qu’il est pour la limitation du mandat présidentiel à deux au sein de la CEDEAO, face à l'éventuelle volonté de Macky Sall de se présenter en 2024. Ce qui n’aurait pas plu à Macky Sall.
Texte : SACRE Abel
Voix : Reine KOUAKOU
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