Cameroun / élection présidentielle 2025 : Le bras de fer entre l’opposant Tchiroma et le gouvernement exacerbe les tensions dans le pays.

Cameroun / élection présidentielle 2025 : Le bras de fer entre l’opposant Tchiroma et le gouvernement exacerbe les tensions dans le pays.

Cameroun / élection présidentielle 2025 : Le bras de fer entre l’opposant Tchiroma et le gouvernement exacerbe les tensions dans le pays.

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L’atmosphère est électrique au Cameroun après le rejet cinglant des résultats de la présidentielle par l’opposant Bakary Issa Tchiroma.

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29 Octobre 2025


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L’atmosphère est électrique au Cameroun après le rejet cinglant des résultats de la présidentielle par l’opposant Bakary Issa Tchiroma. Ce mardi 28 octobre 2025, il a qualifié les chiffres officiels, qui donnent le président Paul Biya réélu pour un huitième mandat avec 53,68% des voix, de « tronqués » et de « détournement de la souveraineté du peuple ». Loin d'accepter sa deuxième place, Tchiroma revendique la victoire avec 54,8%, insistant que la « vérité des urnes appartient au peuple ». Depuis Garoua, il a immédiatement appelé ses partisans à la mobilisation pacifique contre ce qu'il nomme d'« oppression », les exhortant à rester « debout, unis et déterminés ».

Écoutons l'opposant lancer son appel à la résistance

Dans un geste fort, l'opposant a également rendu un hommage solennel aux victimes des violences et a interpellé la communauté internationale pour qu'elle « prenne ses responsabilités ».

Ecoutons-le dans cet extrait

La riposte du gouvernement ne s'est pas fait attendre. Par la voix du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, l'État a accusé Tchiroma de « proclamation illégale » et d'« incitation à l'insurrection ». Le ministre a fermement averti que les auteurs de messages séditieux seraient traduits en justice.

Voici la mise en garde du Ministre Atanga Nji

Il a également martelé que l'État gardait le contrôle de la situation sécuritaire et a sommé les médias à ne pas s'associer à un « projet insurrectionnel », tout en assurant que « l'État veillera à ce que l'ordre règne et que la paix soit préservée ».

Écoutons sa promesse de maintien de l’ordre

Ce choc frontal entre la contestation populaire et la fermeté étatique plonge le Cameroun dans une forte tension post-électorale, laissant craindre une crise majeure qui mettra à l’épreuve la stabilité du pays.

Texte et Récit : Sam Rivers