2 400 milliards de dollars d'ici à 2030. C’est le montant dont auront besoin les pays du Sud pour mettre en place leur plan d’action climatique. Le chiffre émane d’un rapport commandé par la présidence de la COP le mardi 08 novembre 2022.

Ces investissements dans les marchés émergents et les pays en développement - hors Chine - devraient servir à réduire les émissions de gaz à effet de serre, renforcer la résilience, faire face aux pertes et dommages causés par le changement climatique et restaurer les terres et la nature.

La conférence des Parties (cop 27) s’est poursuivie toute la journée du mardi par les déclarations de près de 40 chefs d’État africains.

D'entre les déclarations saillantes, celle du président de l'Afrique du Sud, pays qui compte parmi les plus pollueurs de la planète et peine avec sa transition énergétique. Cyril Ramaphosa a critiqué des aides et des financières multilatérales « hors de portée » notamment en raison d'une politique de prêts. Selon lui les banques multilatérales de développement doivent être réformées pour répondre aux besoins des économies en développement en matière de développement durable et de résilience climatique.

Écoutons la ministre de l'environnement de la République Démocratique du Congo (RDC) Eve Bazaïba, qui a réclamé plus de justice climatique en faveur de l’Afrique.

Pour les pays africains, le fil rouge est clairement la question du financement, pour assurer la transition, y compris énergétique, sans pour autant alourdir le fardeau de la dette déjà bien lourde pour plusieurs pays africains.

Ces chefs d’Etat ont profité de la tribune de la COP 27 pour réclamer davantage d'aides pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique.

Le président des Comores, Assoumani Azali en parle.

   Les chefs d’États Africains après ces doléances et réclamations, espèrent un retour favorable.

Texte : Clara TOHOURI

Voix : Clara TOHOURI