Diplomatie / Sénégal-Mauritanie : un nouvel accord pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens

Diplomatie / Sénégal-Mauritanie : un nouvel accord pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens
Un documentaire de Agence Presse Audio
Le Sénégal et la Mauritanie ont franchi un nouveau cap dans leur coopération transfrontalière en signant, le vendredi 11 juillet 2025
Un documentaire de
Agence Presse Audio
Mise en ligne
16 Juillet 2025
Réalisation
Agence Presse Audio
Mise en onde & mix
Agence Presse Audio
Illustration
Agence Presse Audio
Production
Agence Presse Audio
Le Sénégal et la Mauritanie ont franchi un nouveau cap dans leur coopération transfrontalière en signant, le vendredi 11 juillet 2025, à Rosso (Mauritanie), un accord majeur visant à assouplir les procédures de mobilité entre les deux pays. L’information, relayée par plusieurs médias locaux, fait état d’une avancée significative en matière de libre circulation des personnes, des biens et des services.
Paraphée par le ministre sénégalais des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Yankhoba Diémé, et son homologue mauritanien, Ely Ould Veirik, cette convention de transport routier marque la levée officielle des restrictions entravant jusqu’ici les échanges transfrontaliers.
Un comité technique mixte, réunissant transporteurs et chargeurs des deux pays, a été mis en place pour aboutir à un « consensus nécessaire », selon le ministre sénégalais. Ce dernier a exhorté les services techniques des deux ministères concernés, ainsi que les forces de défense et de sécurité, les douanes et tous les acteurs du secteur, à s’approprier et à appliquer l’accord sur le terrain.
De son côté, le ministre mauritanien a salué une initiative qui, selon lui, reflète « la vision ambitieuse et commune » des chefs d’Etat des deux nations. Une vision résolument tournée vers une meilleure fluidité des déplacements et des échanges, dans l’intérêt mutuel des deux peuples.
L’accord encadre notamment les conditions d’entrée, de séjour et d’établissement, en imposant le passage par des postes-frontières officiels et la présentation d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport valide. Un dispositif qui vise à sécuriser tout en simplifiant les démarches pour les citoyens des deux pays.
Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE
Récit : Massi de GANHOUE
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