Diplomatie :   Accord relancé entre l’Iran et l’AIEA sous médiation égyptienne

Diplomatie :   Accord relancé entre l’Iran et l’AIEA sous médiation égyptienne

Diplomatie :   Accord relancé entre l’Iran et l’AIEA sous médiation égyptienne

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L’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont conclu le 9 septembre 2025

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11 Août 2025


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L’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont conclu le 9 septembre 2025, un accord au Caire, en Egypte, visant à relancer leur coopération, en particulier en ce qui concerne les inspections des installations nucléaires iraniennes. L’annonce fait suite à une rencontre tripartite entre le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, son homologue iranien, Abbas Araghchi, et le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi. 

Le ministre iranien des Affaires étrangères en parle


Ce rapprochement intervient dans un climat international tendu, marqué par le lancement, le 28 août 2025, d’une procédure de réimposition de sanctions contre l’Iran par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Ces derniers accusent l’Etat iranien de ne pas respecter les engagements pris dans l’accord nucléaire de 2015, censé empêcher le développement d’armes atomiques par le pays.

Le 2 juillet 2025, le président iranien Masoud Pezeshkian, avait procédé à la signature d’une loi suspendant toute coopération avec le registre mondial de surveillance nucléaire. Cette décision est intervenue dans la foulée d’un cycle de violences marqué notamment par un conflit de douze jours dans le mois de juin entre l’Israël et l’Iran, durant lequel plusieurs frappes israéliennes et américaines ont visé des sites nucléaires iraniens.

Depuis ces événements, l’AIEA n’a pu accéder qu’à la centrale nucléaire de la ville iranienne de Bushehr, opérée avec l’assistance de la Russie, où ses inspecteurs ont surveillé une opération de remplacement de combustible fin août 2025. L’agence n’a cependant pas été en mesure de vérifier l’état des stocks d’uranium enrichi à un niveau proche de celui nécessaire à la fabrication d’armes, un point qualifié de ‘’préoccupation grave’’.

Le directeur général de l’AIEA a salué ce nouveau partenariat entre l’agence et le gouvernement iranien, tout en appelant les autres Etats à lui apporter leur soutien
 

Le rôle de médiateur joué par l’Egypte s’est révélé crucial pour rétablir un dialogue entre les parties, malgré les tensions persistantes. Le ministère iranien des Affaires étrangères a d’ailleurs reconnu que les discussions en cours avec l’AIEA seront à la fois techniques et particulièrement complexes, compte tenu du contexte géopolitique. Les relations entre l’Iran et l’agence s’étaient fortement détériorées après que l’AIEA a accusé, le 12 juin l’Iran d’avoir enfreint ses obligations en matière de non-prolifération, une déclaration faite à la veille des frappes aériennes qui ont ciblé plusieurs sites nucléaires iraniens et intensifié le conflit.


Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE
Récit : Massi de GANHOUE