Le ministre directeur de Cabinet du vice-président de la république de Côte d’Ivoire, Emmanuel Koffi Ahoutou et la directrice régionale Afrique de l’ouest et du centre, du Programme alimentaire mondial (PAM), Margot Van Der Velden, ont signé deux nouveaux accords de partenariat. Ce sont, un protocole d’accord portant transfert en Côte d’Ivoire, du Centre d’excellence régional de lutte contre la faim et la malnutrition (CERFAM) en Afrique de l’ouest et du Centre et un accord portant fonctionnement dudit centre.

Créé en octobre 2018 par la république de Côte d’Ivoire avec le soutien du PAM, le CERFAM est désormais une propriété exclusive de l’Etat ivoirien grâce à ces accords signés le mardi 03 décembre 2024, au Palais présidentiel à Abidjan-Plateau, en présence de plusieurs personnalités.

Pour la directrice régionale Afrique de l’ouest et du centre, du PAM, à travers ce transfert, les deux parties consolident les bases du modèle de coopération Sud-sud

Le CERFAM travaille à accélérer les progrès visant à éradiquer la faim et la malnutrition sur le continent africain.

Le directeur de Cabinet du vice-président de la république donne des détails

Il a ajouté que dans le contexte de partenariat ouvert, la Côte d’Ivoire a démarré depuis le mois de novembre 2024, la revue du cadre de gouvernance des documents stratégiques et opérationnels du CERFAM.

Emmanuel Koffi Ahoutou a par ailleurs rappelé qu’au plan national, la lutte contre la faim et la malnutrition, est l’une des priorités des Plans nationaux de développement (PND).

Convaincus que ces nouveaux accords traduisent une volonté commune de lutter efficacement contre la faim et la malnutrition, le Système des Nations unies et l’Union africaine, ont réitéré leurs engagements à rester aux côtés de la Côte d’Ivoire.

La direction du CERFAM est confiée par la Côte d’Ivoire à une agence du Système des Nations unies, dont le PAM, chargé de recruter le directeur.

Le pays s’engage à contribuer au fonds du CERFAM à hauteur d’un montant annuel de 900 millions de francs CFA. Les ressources supplémentaires sont mobilisées auprès de l’ensemble des parties prenantes.

Toute sollicitation du CERFAM par un partenaire, par la Commission de l’UA ou par un Etat membre, doit se faire par le biais d’une demande officielle adressée à la Côte d’Ivoire.

Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE

Voix : MASSI de Gnhou