L’administration américaine dirigée par le président Donald Trump, étudie l’élargissement de sa politique migratoire restrictive à 36 pays, dont 25 pays africains, notamment la Côte d’Ivoire. L’annonce confirmée par un mémo du département d’Etat, place ces pays en observation pour non-respect des standards américains en matière de sécurité et de contrôle migratoire.

Selon les autorités américaines, certains pays ne seraient pas à mesure de fournir des « documents d’identités fiables » ou auraient « trop de fraude dans l’administration ». Pour d’autres, un nombre important de leurs ressortissants aux Etats-Unis auraient « dépassé la date limite de leur visa ».

Outre les Ivoiriens, les Africains concernés par cette potentielle interdiction d’entrée sur le territoire américain sont, les Angolais, les Béninois, les Burkinabè, les Cap-Verdiens, les Camerounais, les Congolais (RDC), les Djiboutiens, les Ethiopiens, les Egyptiens, les Gabonais, les Gambiens, les Ghanéens, les Libériens, les Malawiens, les Mauritaniens, les Nigériens, les Nigérians, les Ougandais, les Santoméens, les Sénégalais, les Sud-Soudanais, les Tanzaniens, les Zambiens et les Zimbabwéens.

Le document signé par le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, a été envoyé le samedi 14 juin 2025 aux diplomates des pays concernés. Ils disposent de 60 jours (2 mois) pour remplir certaines conditions. Si aucune amélioration n’est constatée, des sanctions pourraient être appliquées, allant de restrictions ciblées à une interdiction totale d’entrée aux Etats-Unis d’Amérique.

Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE

Récit : Massi de GANHOUE