Editorial du 26 septembre 2024 : le Burkina Faso adopte le ‘’Faso Dan Fani’’ comme tenue scolaire, un exemple qui inspire

Editorial du 26 septembre 2024 : le Burkina Faso adopte le ‘’Faso Dan Fani’’ comme tenue scolaire, un exemple qui inspire
Un documentaire de Agence Presse Radio
Depuis la rentrée scolaire 2023-2024 au pays d’Ibrahim Traoré, le Faso Dan Fani a été adopté comme tenue scolaire. Sauf que pour cette mesure, « aucun apprenant ne sera exclu de l’école du fait de non-respect de la mesure du port du Faso Dan Fani »
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
26 Septembre 2024
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Depuis la rentrée scolaire 2023-2024 au pays d’Ibrahim Traoré, le Faso Dan Fani a été adopté comme tenue scolaire. Sauf que pour cette mesure, « aucun apprenant ne sera exclu de l’école du fait de non-respect de la mesure du port du Faso Dan Fani » selon Joseph André OUEDRAOGO, ministre de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales du Burkina Faso qui en parlait
Le Faso Dan Fani est un pagne tissé à la main par les artisans locaux, et son usage dans les uniformes scolaires symbolise l'attachement du pays à ses racines culturelles et son engagement pour la valorisation des savoir-faire traditionnels.
Cet exemple est inspirant pour l’Afrique, du fait qu’il fait tendre progressivement le pays vers son autosuffisance : consommer ce qu’il produit et produire ce qu’il consomme.
Il y a eu en Côte d’Ivoire, des temps où des parents d’élèves grinçaient des dents parce que leurs enfants étaient admis au collège. A cette époque (les années 1980…), il fallait habiller le jeune collégien d’une tenue bleue et blanc, assortie de cravate sans oublier pour les souliers les samedis et jours de solennité. Les autres jours, l’élève devait avoir au moins deux tenues kakis. Et tout ceci était contrôlé dès la rentrée des classes, à l’entrée de l’école.
Selon monsieur Aka Claude Kadio, président de l’Organisation des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Opeeci), interrogé par nos confrères de 7 info, l’initiative peut se faire en Côte d’Ivoire : « c’est faisable, puisqu’il faut affirmer son identité… cette tenue est une identité voltaïque et c’est normal qu’ils l’utilisent. Si nous les Ivoiriens, nous voulons également affirmer notre identité ivoirienne, nous le pouvons… »
Partout en Afrique, les peuples ont leur habitude vestimentaire qui les identifie. Si la volonté y est, l’Etat prend des mesures pour réglementer les prix des tissus qui doivent servir de tenues scolaires et faire coudre ces tenues par des couturiers locaux, déposés dans des magasins ivoiriens sur lesquels l’Etat pourrait avoir un œil.
Ainsi le tisserand ivoirien, le commerçant de ces tenues, et même les planteurs de cotons…vivront décemment du fruit de leur labeur…
Texte : SACRE Abel
Voix Silvere BOSSIEI
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