Immigration : un groupe de migrants vénézuéliens détenu à Guantanamo, renvoyé au Venezuela
Après l’expulsion d’une première vague de 190 migrants vénézuéliens des Etats-Unis d’Amérique (USA), le 11 février 2025
Après l’expulsion d’une première vague de 190 migrants vénézuéliens des Etats-Unis d’Amérique (USA), le 11 février 2025, les autorités américaines ont renvoyé plus ou moins 170 autres ressortissants vénézuéliens illégaux vers leur pays d’origine dans la nuit du 20 au 21 février 2025.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique migratoire d’expulsions massives promise par le nouveau président américain, Donald Trump et fait suite à une demande du gouvernement vénézuélien pour le retour de ses citoyens détenus dans le camp de détention de la base cubaine Guantanamo Bay.
L’avion qui transportait les migrants, des Etats-Unis au Venezuela, a fait escale en république du Honduras, pays d’Amérique Centrale, avant que ces derniers ne soient remis dans un second vol, en direction de leur pays.
Les migrants expulsés sont tous des hommes, et la plupart portaient des masques, des combinaisons de sport grises et des baskets sans lacets ou des tongs. Aucun d’entre eux n’était menotté, contrairement au groupe des 190 expulsés, dix jours avant.
Parallèlement, un groupe majoritairement composé de migrants asiatiques, originaires de pays tels que l'Ouzbékistan, la Chine et l'Afghanistan a été expulsé vers le Costa Rica, en Amérique Centrale. Ces migrants ont été transférés des villes californiennes de San Diego à San José, où ils seront hébergés temporairement avant que leur retour volontaire dans leurs pays respectifs ne soit organisé.
Ces expulsions s'inscrivent dans une série de mesures prises par Donald Trump, depuis sa prise de fonction le 20 janvier 2025. Ces décisions de l’administration Trump dont la révocation du statut de protection temporaire pour 500 000 migrants haïtiens, mais aussi, la suspension des programmes humanitaires lancés par son prédécesseur, Joe Biden, qui bénéficiaient aux Vénézuéliens, aux Cubains et aux Nicaraguayens, ont suscité des critiques de la part de certaines organisations et personnalités.
L’opération de rapatriement de migrants vénézuéliens, marque le signe d'une nouvelle coopération entre les Etats-Unis et le Venezuela, après que les deux Etats aient rompu leurs relations diplomatiques en 2019, pendant le premier mandat de Donald Trump, qui menait l’offensive internationale contre le président Nicolas Maduro à coups de sanctions.
Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE
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