Editoriale du 20 août 2024 : Vents de destitution contres présidents français et américain
Editoriale du 20 août 2024 : Vents de destitution contres présidents français et américain
Un documentaire de Agence Presse Radio
Un vent de destitution souffle sur Joe Biden, le tenant du pouvoir aux Etats-Unis d’Amérique et aussi sur Emmanuel Macron, le président français.
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
20 Août 2024
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Un vent de destitution souffle sur Joe Biden, le tenant du pouvoir aux Etats-Unis d’Amérique et aussi sur Emmanuel Macron, le président français.
Qui sont ceux qui provoquent ce tourbillon autour de l’Elysée et de la Maison Blanche et que reprochent-t-ils à Macron et Biden ?
Lundi 19 août 2024 au pays de l’Oncle Sam, les Républicains ont ouvert une procédure de destitution contre Joe Biden pour ‘’corruption en lien avec les affaires à l’étranger de son fils Hunter’’.
En France, la menace de destitution de Macron a été portée par La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon le dimanche 18 août 2024. LFI reproche à Macron « ne pas respecter le résultat des dernières élections législatives le 7 juillet 2024 », qui donne le droit au vainqueur de cette législative de proposer le Premier ministre.
Il est bon ici de rappeler que la coalition de Gauche du Nouveau Front populaire (NFP) dans lequel se retrouve la LFI était arrivée en tête, sans toutefois obtenir de majorité absolue. Emmanuel Macron avait alors déclaré vouloir attendre de voir comment l'Assemblée nationale allait "se structurer" avant de nommer un nouveau Premier ministre.
Mélenchon et ses coéquipiers étaient montés au créneau pour dire « Nous donnons à cette tribune un rôle concret d’avertissement solennel », ont écrit le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, le coordinateur du parti Manuel Bompard ou encore la patronne des députés LFI Mathilde Panot. Emmanuel Macron "doit savoir que seront utilisés tous les moyens constitutionnels de le démettre plutôt que de nous soumettre à son mauvais coup contre la règle de base de la démocratie : en France, le seul maître est le vote populaire", ont-ils insisté.
Pour les Américains et Français, un président de la république ne peut se permettre des incongruités ou des fautes graves, étant détenteur du pouvoir exécutif. Pour les porteurs de ces menaces de destitution, la corruption ou la non application d’une disposition constitutionnelle, constituent des violations flagrantes de la démocratie et du mandant à eux confié par le peuple.
A quand l’application de ces libertés démocratiques en Afrique ?
Texte : SACRE Abel
Voix : Marie-Paule N’GUESSAN



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