France/ lutte contre la fraude sociale : le gouvernement veut fusionner la carte d’identité à la carte vitale

France/ lutte contre la fraude sociale : le gouvernement veut fusionner la carte d’identité à la carte vitale

France/ lutte contre la fraude sociale : le gouvernement veut fusionner la carte d’identité à la carte vitale

Un documentaire de Agence Presse Radio


Manger, dormir et se soigner sont des droits élémentaires inaliénable à chaque personne humaine dans le monde.

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Agence Presse Radio


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31 Mai 2023


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Agence Presse Radio

Manger, dormir et se soigner sont des droits élémentaires inaliénable à chaque personne humaine dans le monde. En France, les autorités pensent que certains citoyens ou habitants sont des profiteurs, qu’ils bénéficient de ces prérogatives sans vraiment les mériter.

Face à cela, ils envisagent des mesures contre ce qu’ils appellent la fraude sociale.

Une de ces mesures est la fusion de la carte d’identité à la carte Vitale. Le but de la fusion carte d’identité et carte Vitale est de contrer les fraudeurs, afin d’éviter les prêts ou les « locations » de cartes Vitale qui permettent à certains de profiter de soins gratuits.

Déjà adoptée par plusieurs pays européens (Suède, Portugal, Belgique), la fusion est accueillie avec retenue par la classe politique. Les Républicains auraient préféré une carte Vitale biométrique, projet qui semble écarté par le pouvoir actuel en raison de son coût.

Selon Bercy, siège du ministre de l'Économie, des Finances, la fraude sociale est évaluée à 8 milliards d’euros de prélèvements sociaux « éludés au titre du travail informel », 2,8 milliards de prestations sociales versées par les caisses des allocations familiales, 200 millions par les caisses de retraite du régime général et « entre 3 et 7 % de certaines dépenses d’Assurance maladie ».

Pour dire que de telles mesures ne passeront pas comme lettre à la poste. Car parmi les craintes soulevées, par ce projet, les délais administratifs. Pour bon nombre de Français, il est déjà difficile d’obtenir une pièce d’identité ou un passeport sans attendre de longs mois. Des « difficultés » dont le gouvernement a conscience.

C’est pour cette raison qu’une mission de préfiguration commune aux ministères des Comptes publics, de la Santé et de l’Intérieur va débuter au début du mois de juillet 2023 « afin de travailler à la mise en œuvre technique et juridique » de cette mesure, ont indiqué ces derniers dans un communiqué commun. Les conclusions sont attendues avant la fin de l’année.

 

Texte : SACRE Abel

Voix : Christy