Jour 2 atelier de formation : Avancées et perspectives sur les violences basées sur le genre

Jour 2 atelier de formation : Avancées et perspectives sur les violences basées sur le genre

Côte d'Ivoire : Violences basées sur le genre


Ouvert le 22 novembre dernier, le 2è jour de l'attelier de formation sur la lutte contre les violences basées sur le genre, consacré aux professionnels des médias a été aux avancées et perspectives dans la cadre de cette lutte. 
Les journalistes, blogueurs et ‘’influenceurs’’ regroupé au sein du Réseau des Professionnels des Médias  Engagés dans la Lutte contre les Violences Sexuelles (REPME-VS) poursuivent toujours leur atelier de formation et de renforcement de capacités sur les violences basées sur le genre (VBG). La 2è journée de cet atelier a été consacrée à la thématique des avancées et perspectives sur les violences basées sur le genre. Le premier des intervenants à tenir le crachoir e a été M. Koffi Socrate, expert de la lutte.  Parlant des avancées et perspectives sur les VBG, il dira que la lutte avance en Côte d’Ivoire ; cela est constaté par des cellules spécialisées dans les commissariat et gendarmeries en VBG. Une survivante de viol ou autre VBG ne parlera plus u comptoir de la police ou gendarmerie devant d’autres personnes mais sera reçu en privé dans un bureau, pour porter sa plainte.  Ainsi, tous les commissariats et gendarmeries d’Abidjan ont une plate forme de lutte contre les VBG en leur sein, le temps que les autres villes reçoivent leur plate forme. Toujours dans cette lancée, il ajoutera qu’Afrique, on aime régler tous les problèmes à l’amiable, par des arrangements. Mais que les auteurs de ces arrangements dans le cas d’un viol par exemple, sont des complices de l’agresseur devant la loi. 
La seconde intervenante du jour  fut Assetou Koné, trésorière du REPMEL-VS, journaliste chef des programmes de la télé et radio Al Bayanne. Elle a expliqué en long et large les techniques pour communiquer sur les VBG sur un média confessionnel. Car les Ivoirien aiment  bien tirer tout en dérision.  Elle a insisté sur le ton à employer, l’heure de l’émission,  la musique de soutien et l’expression du visage à avoir lorsqu’il s’agit de parler de viol dans ces médias. Sa communication a été survie de questions-réponses pour plus de lumière aux participants sur la question. 
Sermé Lassina, président des journalistes set communicateurs en ligne, abordant la thématique des communicateurs en ligne dira d’entrée de jeu qu’il n’y a pas de différence particulière entre un journaliste en ligne et un autre en presse imprimée ou télé ou radio. Car tous, ils sont soumis  au même code de déontologie  et à la même éthique. C’est alors qu’il a plaidé pour que les communicateurs en lignes, plus apte au scoop mesurent l’ampleur quand il s’agit des viols ou VBG en général. Tenir compte de la présomption d’innocence qu’accorde la loi aux accusés, doit être un gouvernail pour ces acteurs des médias. 
Le docteur Fé Gondo Salvador a fini cette 2e journée en planchant sur les mutilations Génitale Féminines (MGF). 
« Le prestataire de santé ne peut pas dire qu’il y a viol » dira-t-il pour commencer. Alors que c’est le reflexe des survivantes et de leurs parents de vouloir que le médecin confirme le viol ou l’agression sexuelle. « Le médecin constate et vu qu’il n’était pas sur le lieu de l’agression, il ne sait pas si ce qu’il voit est consenti ou causé par violence ».  Dixit Docteur Fé Gondo. 
En second, il a indiqué que le médecin doit être empathique et non être sympathique ou antipathique en cas de viol par exemple. Cette neutralité lui permettra de mieux faire son travail. Autre chose, les survivantes doivent recourir à la prise en charge médicale au lieu de vouloir  rechercher  le coupable avant tout. Car plutôt la prise en charge médicale sera, et plutôt le médecin pourra situer le crime. A tout moment le coupable ou accusé peut être poursuivi. Donc pas besoin de s’empresser à ce sujet. Et la procédure de prise en charge des survivantes des viols ou de VBG existent partout en Côte d’Ivoire. Il est donc inutile de vouloir déplacer les survivantes vers d’autres destinations. Un autre quiproquo est le certificat médical que la survivante recherche en cas de viol. Alors qu’il coûte 50 mille francs CFA en Côte d’Ivoire. Mais il peut être établi gratuitement s’il et demandé par le procureur ou le commandant de gendarmerie. 
Le docteur a fini sa présentation par la prévention quine se fait que pour le VIH, l’Hépatite B et le tétanos. Les autre pathologie se traitent et ne se préviennent pas. 
Yves de Mbella, participant à la formation a rendu un témoignage. Il a commencé par s’excuser sur l’incident arrivé lors d’une de ces émissions sur NCI, lorsqu’il a fait mimer l’acte de viol et que la toile et les activistes l’ont cloué au pilori. Avant de dire qu’il très sensible aux conditions des femmes,  que sa propre fille a été survivante d’un viol alors qu’elle avait 9 ans. C’est un Yves de M’Bella repenti qui s’est présenté devant les agents des médias. 
Sacré Abel