Génocide du Rwanda : presque 30 ans après, la justice aux trousses des présumés coupables

Génocide du Rwanda : presque 30 ans après, la justice aux trousses des présumés coupables

Génocide du Rwanda : presque 30 ans après, la justice aux trousses des présumés coupables

Un documentaire de Agence Presse Radio


La justice internationale est aux trousses des personnes soupçonnées d’avoir commis à des crimes lors du génocide du Rwanda du 7 avril au 17 juillet 1994.

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28 Mars 2023


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La justice internationale est aux trousses des personnes soupçonnées d’avoir commis à des crimes lors du génocide du Rwanda du 7 avril au 17 juillet 1994.

Parmi elles, Félicien Kabuga, Agathe Habyarimana, Aloys Ntiwiragabo, Philippe Manier, Philippe Manier, Laurent Bucyibaruta etc… ces Rwandais hutus soutenaient le Hutu Power, gouvernement intérimaire, FAR, milices ethnique et clanique.

Elles auraient d’une façon ou d’autre participé à faire massacrer des Tutsis lors du génocide qui fait entre 800 mille et 1 million de morts.

Ces procès majeurs sont en attente en France. D’après les conclusions d’experts mandatés par le Mécanisme de l’Organisation des nations unies chargé de les juger depuis septembre 2022 à La Haye, nombre de ces accusés sont soit mortes, soit incapables de passer devant un juge, du fait de « démence », de troubles de la mémoire, du raisonnement, de la communication… La justice internationale leur reproche d’avoir notamment livré des machettes par milliers, des dirigeantes de l’ « Akazu », la « petite maison » en kinyarwanda, « complicité de génocide et de crime contre l’humanité »…

Ces crimes auraient été commis lors du génocide, la guerre civile la plus meurtrière de toute l’Afrique. Et les mis en cause vivent tous en France. Raison pour laquelle c’est un tribunal français qui a l‘affaire en main.

Les nombreuses plaies indélébiles du génocide rwandais ont emporté plus d'un million de personnes, laissant des milliers de veuves et d'orphelins complètement démunis et désespérés. Même les familles qui ont pu échapper au génocide, mais qui en était la cible, ont perdu complètement leurs biens.

Tenant compte de ces faits, les mis en cause risque la prison à vie, la prison à perpétuité, la peine de mort si ladite française justice reconnais cette sentence.

Le crime parfait n’existe pas, pour ainsi dire, quel que soit le temps, le criminel répondra de ses faits.

 

Texte : Sacré Abel

Voix : Charles KOUAKOU