Gabon/ Nourredine et Sylvia Bongo jugés par contumace pour blanchiment et corruption.

Gabon/ Nourredine et Sylvia Bongo jugés par contumace pour blanchiment et corruption.

Gabon/ Nourredine et Sylvia Bongo jugés par contumace pour blanchiment et corruption.

Un documentaire de Agence Presse Audio


Un procès historique, visant à démanteler les vestiges de l'ancien régime, s’est ouvert le lundi 10 Novembre 2025 devant la Cour criminelle spéciale de Libreville.

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11 Novembre 2025


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Un procès historique, visant à démanteler les vestiges de l’ancien régime, s’est ouvert le lundi 10 Novembre 2025 devant la Cour criminelle spéciale de Libreville. Au centre des débats : l'ancienne Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, et son fils, Nourredine Bongo Valentin, jugés pour détournement de fonds et blanchiment de capitaux intenté par l'État gabonais. Les deux principaux accusés sont jugés par contumace, ayant quitté le Gabon pour Londres en mai 2025, après un accord présumé avec les autorités de transition.

Ils sont poursuivis aux côtés de plusieurs membres influents de la Young Team, ce cercle de proches qui entourait l'ancien président Ali Bongo Ondimba. Parmi eux figure Mohamed Ali Saliou, ex-directeur de cabinet d'Ali Bongo.

Les chefs d'accusation sont notamment, blanchiment de capitaux, corruption et falsification de la signature du chef de l'État. Le procès, qui devrait se tenir jusqu'au 14 novembre, a pour objectif de faire la lumière sur le vaste réseau de corruption qui aurait marqué la fin du régime déchu.

L'absence des accusés, actuellement à l'étranger, ajoute une dimension polémique à la procédure. Leurs avocats ont décidé de ne pas participer au procès, le qualifiant de parodie de justice. Pour leur part, Sylvia Bongo et son fils, arrêtés au lendemain du coup d'État du 30 août 2023, ont affirmé avoir subi des tortures dans les sous-sols de la présidence gabonaise avant leur départ pour l'Europe. Ces allégations n'ont pas encore été vérifiées de manière indépendante.

L'issue de ce procès est attendue avec ferveur, car il représente un test majeur pour la volonté des nouvelles autorités de lutter contre l'impunité et de tourner définitivement la page de l'ère Bongo.

Texte et récit : Sam Rivers