Entre le Niger et la France, la guerre n’aura pas lieu, car on avance enfin… vers la discussion, vers la paix.

En effet, sur quelque 1 500 soldats français déployés dans le pays, l’armée française a commencé à discuter avec les militaires au pouvoir du retrait d’une partie de ses effectifs sur le sol nigérien.

Selon l’entourage du ministre des armées, Sébastien Lecornu, « depuis le 26 juillet 2023, les militaires français au Niger sont confinés dans leur bases, les hélicoptères, les drones et les avions français sont cloués au sol, les soldats ne sortent plus de leurs casernes etc. la mission de nos troupes est à l’arrêt…il est donc normal de discuter d’un retrait ou d’un redéploiement d’une partie de ces militaires vers le Tchad où se trouve la dernière base militaire de la France ».

Il faut rappeler que depuis plusieurs jours, des populations nigériennes ont pris d’assaut les bases militaires françaises, empêchant les soldats français de tout mouvement. Jusqu’ici, les autorités françaises avaient toujours rejeté les demandes de retrait des effectifs français présents sur place en contestant la légitimité des militaires au pouvoir. Elles refusent aussi le retour à Paris de l'ambassadeur Sylvain Itté, malgré qu’il eut été demandé par les militaires au pouvoir. Et elles réclament le retour au pouvoir du président Mohamed Bazoum.

« Aujourd’hui, cette mission ne peut plus être assurée, puisque nous n’avons plus, de facto, d’opérations menées conjointement avec les forces armées nigériennes », avait encore affirmé la ministre des affaires étrangères française, Catherine Colonna.

Texte : SACRE Abel