Guerre en Ukraine : la Pologne va faire payer les centres d’hébergement aux réfugiés

Guerre en Ukraine : la Pologne va faire payer les centres d’hébergement aux réfugiés

Guerre en Ukraine : la Pologne va faire payer les centres d’hébergement aux réfugiés

Un documentaire de Agence Presse Radio


Suite à la guerre en Ukraine, beaucoup sont les habitants des lieux bombardés qui cherchent refuge dans les contrées voisines. La Pologne est un pays voisin de l’Ukraine qui reçoit ces réfugiés.

1:31 Ecouter

Un documentaire de

Agence Presse Radio


Mise en ligne

15 Décembre 2022


Réalisation

Agence Presse Radio


Mise en onde & mix

Agence Presse Radio


Illustration

Agence Presse Radio


Production

Agence Presse Radio

Suite à la guerre en Ukraine, beaucoup sont les habitants des lieux bombardés qui cherchent refuge dans les contrées voisines.  La Pologne est un pays voisin de l’Ukraine qui reçoit ces réfugiés. C’est une solution, selon le gouvernement polonais, pour faire des économies, parce que le pays fait face à de nombreuses difficultés économiques et accueille plus d’un million de réfugiés depuis le début de la guerre en Ukraine.

 Mais cette nouvelle mesure n’est pas du goût des organisations d’aide aux réfugiés.

Faire payer 40 zlotys par jour, c’est-à-dire près de 10 euros, soit 6 561 Francs CFA pour un lit dans un gymnase, souvent séparé des autres d’un simple rideau, est immoral, selon de nombreuses associations d’aide aux réfugiés. Selon elles, « il s’agit d’une aide humanitaire de base qui devrait rester gratuite » et concerne encore près de 80 000 Ukrainiens en Pologne.

Mais à partir du mois de mars prochain, un réfugié qui sera resté plus de quatre mois dans un centre d’hébergement devra payer son loyer. C’est ce qu’a voté, mardi 13 décembre, le Parlement polonais. Une solution censée accélérer le processus d’intégration des Ukrainiens. Ils devront, par exemple, trouver un travail pour payer le loyer.

Mais lesdites associations craignent que certains réfugiés ne puissent pas trouver un emploi. Beaucoup souffrent de dépression, de stress post-traumatique, ou plus simplement parce qu’ils n’ont aucun moyen d’aller au travail, car les centres sont le plus souvent situés à des kilomètres des transports en commun. Et la loi ne prévoit rien pour ceux qui ne pourront pas payer le loyer. On craint alors que beaucoup se retrouvent à la rue.

 

Texte : SACRE Abel

Voix : Clara TOHOURI