Le jour 2 du Masa, c’était le dimanche 6 mars 2022. Et c’est que débutait véritablement le MASA, c’est là que les troupes venues de partout dans le monde faisaient leur baptême de feu sur les scènes ivoiriennes.

L’esplanade lagunaire et Léon Robert, salle Anoumabo, François Lougah, Kodjo Ebouclé, Niangoran Porquet, Jean-Marie Adiaffi ont accueilli les artistes et créateurs pour leur première scène du MASA 2022.

Les visiteurs se baladaient entre spectacles, de salle en salle pour savourer les prestations et les commenter. Les mêmes choses se passaient dans les communes du Plateau à l’institut français, à Cocody à l’Hôtel Ivoire, à l’institut Goethe et à l’INSAAC.

A Yopougon, c’est l’espace FICGAYO qui accueillait les spectacles et visiteurs du Masa, lorsqu’à Koumassi, le show se passait sur le terrain In’ challah.

Du cirque à la marionnette, conte, danse, humour et musique, slam, street art et théâtre tout y était pour le plaisir du spectateur. En gros plus 182 spectacles sont mis gracieusement à la disposition du public d’Abidjan.

Ce second jour a vu l’ouverture d’un village artisanal de plus 70 stands, un espace gastronomique de 10 restaurants, un espace de partenaires et médias, sans oublier les nouveaux talents et jeunes créateurs à qui on donnait la chance de vendre leurs savoir-faire.

L’Algérie, la Belgique, le Benin, le Burkina Faso, le Brésil, le Cameroun, le Canada, la Colombie, le Congo, la Côte d’Ivoire, l’Espagne, la France, le Gabon, la Guinée, la Guinée équatoriale, Haïti, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et la Tunisie sont les 24 pays qui participent à la 12è édition du MASA.

Déjà au second jour du MASA 2022, on peut dire qu’on n’est pas loin des objectifs des organisateurs qui sont : le soutien à la création et à la production des spectacles de qualité, la facilitation de la circulation des créateurs et de leurs productions en Afrique et dans le monde, la formation des artistes et des opérateurs de la chaine de production des spectacles, le développement du secteur des arts de la scène.

Texte : Sacré Abel