Guerre en Ukraine : maigre résultats pour des chefs d’Etat africains allés négocier

Guerre en Ukraine : maigre résultats pour des chefs d’Etat africains allés négocier

Guerre en Ukraine : maigre résultats pour des chefs d’Etat africains allés négocier

Un documentaire de Agence Presse Radio


Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, accompagné de ses pairs sénégalais, comorien et zambien, après que les chefs d’Etat du Congo-Brazzaville,

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20 Juin 2023


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Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, accompagné de ses pairs sénégalais, comorien et zambien, après que les chefs d’Etat du Congo-Brazzaville, d’Egypte et d’Ouganda ont décidé in extremis de se faire représenter, ont reçu une fin de non-recevoir de Volodymyr Zelensky le président ukrainien, eux, qui s’étaient déplacés avec à la bouche cette plaidoirie : « La guerre ne peut pas durer toujours […] Nous souhaitons que cette guerre prenne fin. »

Un refus franc de Volodymyr Zelensky, une attention polie mais sans engagement de Vladimir Poutine. C’était samedi 17 juin 2023 lorsque les quatre chefs d’Etat africains étaient entre Kiev(Ukraine) et Saint-Pétersbourg(Russie) pour négocier la paix.

Les quatre chefs d’Etat africains ayant participé à la tentative de médiation entre la Russie et l’Ukraine ont pu mesurer la difficulté de soumettre un plan de paix à deux belligérants qui, de toute évidence, ne semblent pas prêts à céder quoi que ce soit.

Pendant ce temps sur les lignes de fronts, "les forces ukrainiennes continuent de mener des opérations tant offensives que défensives avec un relatif succès", a déclaré la vice-ministre Hanna Maliar. Selon elle, "nos unités obtiennent des succès tactiques pratiquement dans toutes les zones et directions où elles s'avancent".

Depuis Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine a de son côté assuré que la contre-offensive ukrainienne n'avait "aucune chance" de réussir et que les pays occidentaux seraient bien obligés de revenir vers lui, à ses conditions. "Et nous verrons à quel moment et de quoi nous pourrons parler avec eux", a-t-il lancé.

 

La délégation africaine, porteuse d’un plan de paix, prévoyant notamment une « désescalade des deux côtés », la « reconnaissance de la souveraineté » des pays telle que reconnue par l’ONU, des « garanties de sécurité » pour toutes les parties, la levée des entraves à l’exportation des céréales via la mer Noire ou la « libération des prisonniers de guerre », n’a pas obtenu une fin de non-recevoir directe de la Russie. A l’issue de la rencontre, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que « le président Poutine a manifesté son intérêt » pour une proposition qui reste selon lui « très difficile à mettre en œuvre ».

Texte SACRE Abel

Voix : Clara TOHOURI